- Un registre de la fabrique redécouvert.
- Glané dans les Archives
UN REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS DE L'EGLISE D'ANGRESSE, DE 1831 A 1857,(registre de la "fabrique").
(La fabrique est constituée d'un groupement de fidèles qui contrôle et administre les intérêts temporels d'une paroisse, qui peut acquérir, aliéner, administrer les biens...pour permettre l'entretien de l'église et la vie de la paroisse.)
Un Registre de délibérations de la fabrique d'Angresse qui commence le 4 septembre 1831, sous Louis-Philippe roi des Français, et se termine au 16 août 1857, sous Napoléon III, inédit jusqu'à ce jour, éclaire notre connaissance d'Angresse au XIX° siècle.
Dès la première délibération on constate que l'on a affaire à une paroisse peu fortunée. Les ouvrages effectués dans l'église par le sieur Lagarde ne pourront être payés qu'au 1° janvier 1832. Et en feuilletant le registre on constate, d'année en année, un déficit chronique. La seule recette fixe est celle de la location des chaises et bancs.
En 1832 on établit leur tarif : « Nous membres de la fabrique de l'église St Pierre d'Angresse, légalement assemblés sur le peu de moyens de la fabrique, avons délibéré qu'il était nécessaire d'imposer une obligation à chaque personne qui aurait une chaise ou banc dans l'église, de donner une aumône que nous avons en même temps jugé devoir être de 1franc par an pour chaque chaise et 75 centimes pour les bancs, moitié du payement à la Pâques et final payement de la Toussaint. Angresse le 5 avril 1832 signé Lafitte prêtre desservant et deux signatures Soubran. Les autres "n'ont point signé pour ne scavoir".
Les membres du conseil de fabrique sont au nombre de 6 en 1832 parmi lesquels on élit un Président Dominique Thévenin, un secrétaire François Soubran et un Trésorier Arnaud Clavières, les autres membres du conseil étant Jean Labenat, Gratien Descoustey et Robert Lamoliatte.
Le bureau qui se compose de quatre "marguilliers", décisionnaires des dépenses, élit cette même année Robert Lamoliathe (sic) élu à la place de Jean Labescat Le président sera Etienne Ligneau. On constate que le secrétaire François Soubran cumule les fonctions des 2 secrétariats car il est seul à savoir écrire, les autres personnes ne signent « pour ne savoir ». Quant au trésorier, Arnaud Clavières s'il ne savait écrire de toute évidence il savait du moins compter.
L'année suivante le prix des chaises passera à 1 franc 50. Selon le mandement de Mgr l'évêque, (repris dans les registres de Doazit relevés par M.Dubedout), « l'adjudicataire doit s'assurer que les chaises ne sortent pas de l'église, sont rangées après l'office, que les hommes ne se placent pas avec les femmes et réciproquement ».
En 1837 le prix de location des chaises n'a pas changé mais l'on distingue les bancs de 1/2 mètre qui se louent 75 cent , ceux de 3/4 de m 1fr25 et d'un mètre 1fr 75. On n'en permet pas de plus long dans l'église.
Mr le desservant a été averti en 1839 d'une prochaine visite de Monseigneur et les préparatifs 1845 Etablissement du chemin de la croix.
François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du Saint Siège apostolique, évêque d'Aire,
Sur la demande écrite qui nous a été adressée le 2 décembre 1845 par M. le curé d'Angresse d'ériger le chemin de la Croix dans l'Eglise d'Angresse, canton de Souston, arrondissement de Dax.
En vertu du bref de N. S. P. le Pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 Xbre 1829 par lequel il nous autorise à établir par ns même ou par nos délégués cette dévotion si utile,
Nous autorisons l'érection du chemin de la croix dans l'église d'Angresse et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, Mr Lacausse curé d'Angresse.
En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.
La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du chemin de la croix, après avoir été transcrits sur les registres de la fabrique, seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.
Donné à Aire, en notre palais épiscopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre secrétaire, le 5 Xbre 1845.
? Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire
par mandement de Monseigneur l'Evêque,
A. Dulin ch h secret. gén.
Procès-Verbal
Nous Jean Lacausse curé d'Angresse, délégué par l'ordonnance de Monseigneur l'Evêque, en date du 5 Xbre 1845, avons érigé avec les cérémonies et formalités prescrites, le chemin de la croix, dans l'Eglise d'Angresse, arrondissement de Dax, le 1er janvier 1846.
fait à Angresse, le 1er Janvier 1846.
Signés
Lamaison Ptre Buros Ptre
Maisonnave Bugard Ptre Lacausse Ptre Dt.
Il convient d'attacher un intérêt particulier aux comptes rendus des visites pastorales de l'évêque. D'abord parce que ces dates marquent toujours un événement d'importance pour une paroisse et surtout parce qu'elles sont une « photographie » de l'état dans lequel se trouvent les bâtiments, le mobilier et les objets du culte à un jour donné.
On trouve deux de ces visites relatées dans le registre, la première en juin 1840 et la seconde 10 ans plus tard en juin 1850.
Or, au mois de janvier 1840, un avis émanant de l'évêché tombe comme un coup de tonnerre : l'ostensoir (qui sert à exposer l'hostie consacrée à la vue des fidèles et dont la forme la plus répandue est le soleil ou « gloire » au centre duquel est placé une custode de verre contenant l'hostie, le tout monté sur un pied) de l'église qui apparaît sur le premier inventaire du mobilier de l'Eglise d'Angresse en 1833 sous l'appellation « blanchi en argent », est désormais interdit par les statuts du diocèse. En effet sa gloire d'argent est cassée, il lui manque plusieurs branches, et le pied lui aussi est branlant. En urgence on le confie à M. Bruno, horloger et bijoutier à St Esprit, qui répare le pied et change la gloire pour la somme de 65 francs. Bien entendu la fabrique, en déficit chronique, ne possède pas cette somme mais M. le desservant en fait l'avance? « Quoique toute la gloire ne soit pas d'argent, nous sommes autorisés à nous en servir par une lettre de Mgr l'évêque du 16.01.1840 ».
Ouf ! Maintenant tout devrait être parfait.
Mgr l'Evêque vient rendre sa visite pastorale et voici l'Ordonnance qu'il établit:
François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du Saint Siège apostolique.
Evêque d'Aire.
A tous ceux qui ces présentes verront, salut et bénédiction en Notre Sgr J-C.
A la suite de la visite pastorale que nous avons faite dans la paroisse d'Angresse le 9ème jour du mois de juin
Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
art. 1er
Les croisées du sanctuaire seront munies de barres de fer de manière à préserver l'église de l'entrée des malfaiteurs.
art. 2eme
Le confessionnal sera muni d'une ferrure et les grilles en seront serrées.
art. 3eme
La cuvette destinée à renfermer l'eau baptismale sera étamée et munie d'un couvercle.
art. 4eme
Les pierres sacrées des deux autels dédiés, l'un à la Sainte-Vierge, l'autre à St. Jean Baptiste seront garnies de reliques.
art. 5eme
Nous défendons qu'il soit fait à l'avenir du linge en coton, permettant toutefois qu'on achève d'user celui qui existe déjà.
art. 6eme
La clôture du cimetière sera réparée.
art. 7eme
Dans le délai de trois mois, Mr le Curé nous rendra compte de l'exécution de la présente ordonnance, laquelle sera lue au prône de la messe de paroisse le premier dimanche qui suivra sa réception et transcrit sur les registres de la fabrique.
Donné à Dax, en notre grand séminaire, sous notre seing, notre sceau et le contreseing de notre secrétaire le 15 juin 1840
? Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire
Par mandement de Monseigneur l'évêque d'Aire,
A. Dulin chan honor secretaire
Pour copie conforme Lacausse Ptre
Pour la fabrique, plus que jamais endettée, cela signifie des dépenses extraordinaires de 65 francs. Elles feront l'objet d'une aide de la commune et Monsieur le desservant mettra le complément (qui devra lui être remboursé sur les premiers fonds qui rentreront).
En1845 des réparations importantes s'imposent à l'intérieur de l'église car « le maître-autel tombe de vétusté, plusieurs morceaux se détachent et se perdent et le tableau est presque entièrement effacé. (En 1836 ce tableau avait pourtant été rafraîchi pour 2 francs 15).
Plusieurs statues, mutilées depuis la révolution de 1792, n'ont jamais été réparées, la dorure disparaît. Considérant qu'il existe deux autels collatéraux qui se détruisent, entièrement nus, interdits de fait et dont les tableaux sont en lambeaux. Considérant que la voûte passée au bleu et parsemée d'étoiles est presque effacée, rend l'église fort obscure et offre un coup d'?il désagréable.
En 1846 se crée une confrérie dont je ne sais pas s'il reste beaucoup de confrères, c'est la Confrérie du scapulaire dont on sait que « le Sieur Curé doit avoir soin de ne recevoir en la dite confrérie que des personnes exemplaires, de bonne vie et réputation, de ne jamais s'émanciper de revêtir du saint habit de la Vierge des hommes scandaleux et des femmes débordées menant vie infâme.
En 1850 : nouvelle visite pastorale. Monseigneur ordonne :
François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du Saint Siège apostolique, Evêque d'Aire.
A tous ceux qui ces présentes verront, salut et bénédiction en Notre Sgr J-C.
A la suite de la visite pastorale que nous avons faite dans la paroisse d'Angresse le 9° jour du mois de juin.
Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
art. 1er
M. le Curé et la fabrique feront auprès de l'autorité municipale les démarches convenables pour obtenir la restauration du retable qui n'est pas en rapport avec le reste de l'église.
art. 2ème
Dans le délai de trois mois, l'ostensoir demeurera interdit. Passé ce délai, jusqu'à ce qu'un autre ait été acheté conforme aux prescriptions des statuts, il ne sera fait ni processions, ni exposition du Saint Sacrement, ni donné de bénédiction, pas même avec le ciboire.
art. 3ème
Aussitôt que les ressources de la fabrique le permettront, on achètera un bénitier portatif.
Art. 4ème
Afin que la fabrique soit à même de fournir aux dépenses nécessaires pour le service de l'Eglise, nous l'engageons fortement à élever à deux francs le prix de l'abonnement des chaises, avant le premier jour du mois de septembre.
Donné à Ondres en cours de visites pastorales sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre secrétaire, le 20° jour de mai de l'an 1850.
? Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire
par mandement de Monseigneur l'Evêque
A. Bourrens pro secret/
Pour copie conforme Lacausse Ptre
Il est décidé de doubler ponctuellement le prix des chaises pour un an, mais on n'en trouve pas trace dans les comptes du budget. et cette fois il n'est plus question de l'ostensoir pendant 2 ans. On le retrouve dans les délibérations de 1852 avec le même problème de la gloire interdite.
La fabrique décide de faire des quêtes supplémentaires et à domicile, ses ressources étant bien trop insuffisantes. En effet, le 14 avril de cette même année, à l'arrêté des comptes du conseil il apparaît que grâce aux recettes extraordinaires provenant des quêtes, un excédent de 95 francs va pouvoir couvrir la valeur des rayons d'argent de l'ostensoir, permettre d'acheter une boite pour porter le St Viatique aux malades et une autre pour les infirmes, « ces deux dernières dont on se sert maintenant appartenant à l'église de Soorts, annexe d'Angresse ».
Quant aux dépenses extraordinaires à l'église et aux murs du cimetière, le conseil estime qu'il faudrait au moins 650 francs pour les couvrir. Comme la fabrique est bien incapable de faire face à ces grosses dépenses, elle s'en rapporte au zèle du Conseil Municipal « sur qui ces réparations retombent ».
Notons qu'il apparaît à la fin du livre, sur l'inventaire de 1857, un « ostensoir neuf ».
A la dernière page, le 16 août, Jean Lavigne est nommé président de la fabrique. Les autres membres sont Benesse, Bisbau, Pettes, Lesbats, et Cazenave. (Ces deux patronymes se retrouvent encore à Angresse) et le budget est toujours déficitaire !
A l'étude des importants travaux de rénovation prévus pour l'église Saint Pierre, patrimoine oublié d'une valeur inestimable, il y a fort à parier que rien n'est nouveau sous le soleil et que la fabrique aura encore bien besoin des fonds publics.
Pourtant les choses ont bien changées. En 1845 on pouvait lire qu'il était « inutile d'attendre le moindre secours de la charité des fidèles, presque tous métayers et réduits à la plupart à la dernière indigence par les malheurs du temps? ».
Les barthes, considérés autrefois comme des marécages désagréables, sont aujourd'hui une attraction touristique remarquable. Et maintenant on rêve d'habiter Angresse, village où il fait bon vivre.
Anne-Marie Bellenguez
avril 2008
Bribes d'ARCHIVES :
1733 (Etude de M°Sarrade, Notaire à Saint-Vincent)
Le 1er mars 1733,
1837
Evéché d'AIRE
Dominicus-Maria Savy, miseratione divina et sancta sedis apostolicae auctoritate Episcopus Aturensis,
Considérant que par notre avis du 22 Avril 1837, contenant UNE NOUVELLE CIRCONSCRIPTION DES PAROISSES DE CAPBRETON, D'ANGRESSE ET DE ST VINCENT-DE-TYROSSE, nous avons consenti,
1° - à distraire de la. Succursale de Capbreton la commune de Soorts, pour la réunir à la succursale d'Angresse;
2° - à distraire de la Succursale d'Angresse la commune de Saubion, pour la réunir à la succursale de St Vincent-de-Tyrosse, aussitôt que la première aurait reçu la dénomination légale d'annexe d'Angresse, et la deuxième la dénomination légale d'Annexe de St Vincent-de-Tyrosse.
Considérant que cette double dénomination leur a été effectivement donnée par une ordonnance royale du 30.03.1838.
En vertu des pouvoirs spirituels inhérents à notre titre d'Evêque d'Aire, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
1° La commune de Soorts est distraite, dès ce jour , de la juridiction de M. le Desservant de Capbreton, et est annexée à la Succursale d'Angresse, désormais elle fera partie de la paroisse d'Angresse et sera soumise à la juridiction spirituelle de son pasteur.
2° La commune de Saubion est distraite, dès ce jour , de la juridiction de M. le Desservant d'Angresse et est annexée à la Succursale de St Vincent-de-Tyrosse, et sera soumise à la juridiction spirituelle de son pasteur.
La présente ordonnance sera lue à la messe de paroisse d'Angresse le premier dimanche qui suivra sa réception et soigneusement conservée dans les archives de l'Eglise.
Donné, dans notre grand Séminaire de Dax, le 22 mai 1838.
Ev.d'Aire
Par Mandement de Monseigneur l'Evêque
Durrieu che.hre. Sre.per.
Pour copie conforme à l'ordonnance
Lacausse Ptr Dt.
1845 Etablissement du chemin de la croix.
François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du Saint Siège apostolique, évêque d'Aire,
Sur la demande écrite qui nous a été adressée le 2 décembre 1845 par M. le curé d'Angresse d'ériger le chemin de la Croix dans l'Eglise d'Angresse, canton de Souston, arrondissement de Dax.
En vertu du bref de N. S. P. le Pape Grégoire XVI, daté de Rome, du 16 Xbre 1829 par lequel il nous autorise à établir par ns même ou par nos délégués cette dévotion si utile,
Nous autorisons l'érection du chemin de la croix dans l'église d'Angresse et nous nommons pour l'ériger avec les cérémonies prescrites, Mr Lacausse curé d'Angresse.
En conséquence, et suivant la teneur du rescrit, tous les fidèles qui visiteront la station, et rempliront les conditions prescrites, gagneront chaque fois toutes les indulgences que les SS Pontifes ont attachées à cette dévotion.
La présente autorisation et le procès-verbal de l'érection du chemin de la croix, après avoir été transcrits sur les registres de la fabrique, seront placés dans un tableau, sous verre, à côté de la première station.
Donné à Aire, en notre palais épiscopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre-seing de notre secrétaire, le 5 Xbre 1845.
? Fs Ad. Ad. Ev. d'Aire
par mandement de Monseigneur l'Evêque,
A. Dulin ch h secret. gén.
Procès-Verbal
Nous Jean Lacausse curé d'Angresse, délégué par l'ordonnance de Monseigneur l'Evêque, en date du 5 Xbre 1845, avons érigé avec les cérémonies et formalités prescrites, le chemin de la croix, dans l'Eglise d'Angresse, arrondissement de Dax, le 1er janvier 1846.
fait à Angresse, le 1er Janvier 1846.
Signés
Lamaison Ptre Buros Ptre
Maisonnave Bugard Ptre Lacausse Ptre Dt.
1846 Création d'une Confrérie du Scapulaire à ANGRESSE
François Adélaïde Adolphe Lanneluc, par la miséricorde divine et l'autorité du St. Siège apostolique, Evêque d'Aire
Vu la supplique à nous adressée par M. Lacausse, prêtre-curé d'Angresse, canton de Souston, tendant à ce qu'il nous plaise ériger canoniquement dans l'église d'Angresse la confrérie du Scapulaire,
Vu les articles 336 et suivants des statuts du diocèse,
En vertu des pouvoirs à nous accordés le 14 janvier et 16 avril 1845 par N. S. P. le pape Grégoire XVI,
Voulant faciliter aux fidèles de notre diocèse le moyen de se consacrer plus étroitement au culte de la très Sainte Vierge et de se tenir constamment sous sa puissante protection, en portant le Saint habit qu'elle a donné comme une marque distinctive de ses pieux serviteurs.
Nous avons érigé et érigeons par ces présentes dans l'église d'Angresse la confrérie du Scapulaire, voulant que tous les fidèles qui, avec les conditions requises, y seront agrégés par M. le curé de ladite Eglise, jouissent à perpétuité de tous les privilèges et indulgences accordés par les Souverains Pontifes à la confrérie Mère établie à Rome sous le titre de Notre Dame du Mont Carmel,.
Sera notre présente ordonnance transcrite en tête du registre de la confrérie, et dans le registre paroissial, et affichée convenablement dans l'église ou dans la sacristie.
Donné à Aire, en notre Palais Episcopal, sous notre seing, le sceau de nos armes et le contre seing de notre secrétaire, le 12 janvier 1846
? Fs Ad. Ad. Evêque d'Aire
Par mandement de Mgr l'Evêque
A.Dulin ch. vic. gén.
Pour copie conforme Lacausse Ptre Dt
GLANÉ DANS LES ARCHIVES
1733 ( Etude de Maître Sarrade, notaire à Saint-Vincent-de-Tyrosse).
Le 1er MARS 1733, Me Michel DUPOURTAU, prêtre curé d'Angresse, procureur constitué de M. le Bailly de Galéau, grand croix, vicaire général, lieutenant-Général et Receveur de l'ordre de Malte dans le Grand Prieuré de Toulouse, commandeur de la Salve et Bayonne, baille à titre de ferme pour 7 ans et 12 livres l'an à Dominique Lalanne d'Angresse, toute la portion des fruits décimaux dans SAUBION appartenant à Messieurs les chevaliers de Malte.
Présent: Me de Lartigue avocat et Procureur de son Altesse Monseigneur le Duc de Bouillon en la juridiction de Maremne.
1779 Le vingtième du mois de Juin mil sept cent soixante dix neuf en la paroisse d'Angresse, vicomté de Maremne, sous le portalet de l'église dicelle, Issue de vepres pardevant le Notaire Royal soussigné, présents les témoins bas nommés, ont comparu:
François Petes et Jean Bibé, laboureurs habitants de la présente paroisse, Marguilliers ou fabriciens en Exercisse de l'Eglize dicelle, lesquels ont dit avoir les deux derniers dimanches aux Issues des Messes paroissialles exposé en afferme les fruits et revenus de la présente Recolte et de celle Dautomne prochaine, appartenants à la Fabrique et Eglize de celieu en quoy quele tout consiste ou puisse consister, une perception seulement de chacune espece, dans les Lieux et En la Maniere de les percevoir Jusqua présent uzitée et pratiquée, et averti que la Delivrance en Seroit ce Jourdhuy, au present lieu et .... faite en faveur du plus offrant et dernier Encherisseur aux conditions et qualiffications suvantes, que le Bailliste rennoncera a tous cas fortuits, excepté de ceux du fait du prince et des Ennemis de letat sur les Lieux; que sans Diminution du prix il Remetra a M. le Curé Le grain D'usage pour la Retribution.
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Relevé Anne-Marie Bellenguez