A la fin de cette étude vous trouverez :
- le détail de ce patrimoine historique et généalogique exceptionnel, c'est à dire le " RELEVE LITTERAL, COPIE DES PLAQUES DE L'EGLISE de Capbreton, effectué par Christophe Bastgen et Anne-Marie Bellenguez". Capbretonnais inhumés entre 1533 et 1752.
- "Comment nos ancêtres portaient le deuil" (extrait de A.Carlier "Histoire des coutumes funéraires").
Albin Bibal, (1841-1920), député maire de Masseube et patron des chemins de fer du Midi, philanthrope qui restaura le château de Mauvezin où vécut Gaston Fèbus, admira l'église de Capbreton et fut frappé par la richesse des plaques qui la tapissent. A la suite de cette visite il écrivit une étude avec 648 notices biographiques de notabilités de Gascogne ... (Escola Gaston Fèbus).
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"Qu'est ce que ça peut faire d'être enterré là, au cimetière ou dans la mer. Il faut que le Bon Dieu respecte ça : "Credo in carnis resurrectionnem". Parole de marin. Illustre la fresque "Un naufrage" peinte par Gaston Gélibert en 1898.
C'estun étonnement pour les visiteurs de l'église de Capbreton de découvrir des plaques de terre cuite(178), de bois (65) ou de marbre, qui tapissent les bas-côtés de l'église et du porche. Ces plaques n'ont rien de commun avec des ex-voto, voeux ou remerciements comme on peut en trouver un peu partout sur les murs des chapelles. A la limite elle peut se rapprocher des listes de soldats morts aux champs de bataille, comme celle que nous avons sous le porche de l'église.
Ces plaques, très originales représentent un travail d'une ampleur gigantesque puisqu'elles sont la copie précise, minutieuse, méticuleuse, des registres paroissiaux.
L' église est une nécropole puisque ces mille Capbretonnais inhumés entre 1533 et 1752, enterrés dans le sous sol de l'ancienne église, n'ont pas été bougés de nos jours. Leurs restes sont toujours sous l'église actuelle, rebâtie en 1866 sur les fondations de l'église de 1539.
L'ancienne église datait de 1539 était légèrement plus étroite que la nef et plus courte : 25 mètres de long, 7 mètres de haut et 9 m.45 de large. ll ne nous en reste plus que le porche gothique.
Elle possédait trois autels (un autel principal, un autel de la Vierge et un autre consacré à St Fabien et St Sébastien). Lorsque l'on cite des inhumations dans le choeur, il faut situer celui-ci à la hauteur de la chaire actuelle. Il y avait également des tribunes qui seront saccagées pendant la révolution, de même que les ex-voto qui tapissaient les murs.
Le travail de gravure des plaques est dû au stylet du comte d'Astanières qui a reproduit pour nos murs ces pages de mémoire, sous le contrôle étroit de l'abbé Jean-Baptiste Gabarra, (chanoine, curé de Capbreton pendant 51 ans, initiateur de la majorité des beautés qui ornent notre église, fresques, sculptures, etc.),
Après la mort du comte d'Astanières, un de ses amis danois, Johannes Steenstrup, professeur d'histoire à l'université de Copenhague, membre de l'académie des belles lettres a pris le relais en pyrogravant des plaques de bois dont la lecture est plus malaisée que sur l'argile. La justice veut que je lui donne son véritable patronyme, plus difficilement prononçable. Il s'appelait Svend Jeus Svendsteenstrup, et il habitait au quartier Mengine, villa Pletten .
Sous le porche, des plaques de marbre évoquent le souvenir des disparus en mer, pour lesquels on a célébré les honneurs funèbres. Ce relevé est très lacunaire car il n'y a pratiquement pas de famille qui n'ait un parent mort en mer mais les anecdotes qu'elles relatent sont de précieux témoignages historiques.
Pourquoi y a t'il des sépultures dans les églises ?
Les hommes ont toujours eu, semble-t'il, le souci de protéger leurs morts des profanations. Ce fut, dès les origines dans une caverne troglodyte. Puis dans un monument que chaque civilisation édifiait à sa manière. Les premiers chrétiens enterraient leurs morts dans les catacombes, c'est à dire dans leur lieu de culte. Dans le même esprit, nos ancêtres ont utilisé le lieu réputé inviolable de leur église pour y abriter les sépultures.
Le Concile de Trente demande « que les sépultures du clergé soient, si possible, séparées de ceux des laics et placées dans un lieu plus honorable », plus proches de la Présence Divine.
Les emplacements des tombes se distinguaient en 3 classes :
Le clergé est près de l'autel
Les Capbretonnais d'origine, vivant sur la commune, ont le privilège d'être enterrés dans l ?église. Au tarif du 16 avril 1546, il fallait acquitter cinq livres tournois pour chaque corps, « n'importe le sexe et l'âge ».
Pour tous les autres, moins aisés ou trop récemment implantés à Capbreton, ou moins connus, le cimetière s'étendait autour de l'église, fermé par une barrière pour empêcher les troupeaux d'aller y pacager et y occasionner des dégâts.
Penchons nous sur la première plaque, illustrée des symboles et des idéogrammes utilisés par les premiers chrétiens.
La colombe dans le soleil : Celui-ci avait disparu pendant toute la durée du Déluge et la colombe ramène un rameau d'olivier, annonce de la naissance d'un nouveau monde, d'une vie retrouvée.
La croix grecque marquée de l'alpha et de l'oméga, assimile Jésus-Christ au commencement et à la fin de toutes choses. Ce chrisme était utilisé par les premiers chrétiens sur certains monuments. On le retrouve sur notre cierge pascal, sur le monument funéraire comte d'Astanières, sur les plaques tombales de Monseigneur Soulé et de l'Abbé Gabarra qui, bien que beaucoup plus récentes, se trouvent, par dérogation, elles aussi dans l'église.
Un des signes de ralliement des chrétiens persécutés les plus ésotériques est le poisson.
Le message implicite est « ne pleurez pas ». C'est un hymne à la résurrection, une pensée d'espoir.
Qui trouve t'on inhumés dans cette église ?, les prêtres d'abord.
Le premier défunt, le prieur Mathieu de LALANNE, docteur en droit qui avait fondé 6 prébendes, est indiqué à la date de 1533.
Curé de Labenne et Prieur de Cap-Serbum, il réside à Capbreton et son vicaire est à Labenne (Cf. Sté de Borda. bulletin 404)
Or l'église ancienne n'a été bâtie en 1539. Lalanne mort 6 ans plus tôt a été inhumé provisoirement dans « la chapelle de Capertoun » et il y a eu translation de ses cendres.
Sur la plaque suivante on cite encore le prieur Lalanne en l'appelant « Mossieur de LELANE »
En tout près de 60 prêtres prébendiers sont référencés, tous enterrés près du grand autel.
Quel était le rôle du prébendier ?
Le prébendier était un membre du clergé bénéficiaire de dons faits à l'église. Il pouvait s'agir de maisons, de fonds de terre ou d'argent qui procuraient une rente. Ladite rente devait assurer «à toujours», c'est à dire à perpétuité, des messes pour le repos de l'âme des testateurs.
Le 22 mai 1521 Nicolas deats, de Soorts, fonde quatre prébendes.
En 1531 et 1532, Lalanne chanoine de la cathédrale de Dax, prieur de Capbreton et de Labenne fonde six prébendes"de Lalanne". Il assine pour les 6 préendes
1581 fondation de la prébende de Balanqué par Jacques alanqué, curé de la paroisse de Soorts.
Or cette charge était assortie d'exigences souvent très contraignantes.
Au départ : Tous les prébendiers étaient « tenus de dire ou chanter tous les jours les vêpres de la Sainte Vierge Marie avec les Complies, puis à la fin le Salve Regina à haute voix puis encore tous les mardis ou jours suivants la messe de la Sainte Vierge. , assister tous les jours à matines, laudes et obsèques le matin et à vespres tous les jours ouvriers, et les festes aux vespres de l'Office»
Et puis de nombreux donateurs, plus fortunés, ou plus pieux ou plus soucieux du pardon de leurs fautes, vont prévoir avec force détails des messes hautes, basses, des prières particulières et leurs exigences seront avec le temps difficilement réalisables.
1602 Catherine de PONTEILS demande des oraisons « chaques samedi et jours de festes de Notre Dame perpétuellement ».
Delle Estiennette LANNES, "veuve de Me Antoine DARLONS, notaire royal, inhumée dans le monument appelé Saubadicq", voulut ses messes le jour et fête de Ste-Catherine d'Alexandrie, 25 novembre et l'autre, le jour de St Jean Baptiste, le 24 juin
1610 Etienne CARRERE, "marchant", laisse "300 livres tournoises" aux prébendiers pour célébrer « pour chaque fête de Saint Vincent, 1er Sept; Saint Thomas Apostre, 21 décembre; la Circoncision de Notre Seigneur, 1er Janv., le jour des Roys, 6 Janv.; le jour de Casimodo, la Sainte Trinité et la fête de la Purification (autrement la Chandeleur), matines et Laudes plaint chant suivant la règle et institution du Saint Concile de Trente avec un (recorderis: prière de l'office des morts (souviens-toi) sur les sépultures. »
1723 Demlle Claire de SALLENAVE, "veuve de Dominique CAULONQUE, bourgeois et capitaine de navire veut 50 messes basses dans l'église S. Nicolas et autres 50 messes basses dites par les RR. PP. Carmes de Bayonne".
1724 Pour Demoiselle Marie Françoise BRUNET, "veuve de Jean Bernard de VEYRES"; ce sera le 5ème jour du mois d'août".
en 1725 Etienne de FOSSECAVE, "greffier en chef de la cour royale de Capbreton"; laissa 1500 livres "à charge de dire toutes les semaines une messe et plus encore il voulut cent messes et En juriste prudent et lucide, il prévoit le cas de non exécution, les dites 1500 livres devaient être données aux pauvres".
1726 Marie DUBOUE, "veuve de Jean LAURIETS, matelot", inhumée dans la sépulture de Bestaven, "voulut une messe chantée une fois le mois pendant un an et 150 messes basses tant pour le repos de son âme que celle de ses parents décédés qui peuvent en avoir le plus besoin"; elle légua "trente sols au plat établi dans l'église pour les âmes du Purgatoire, et aux autres plats de S. Nicolas, de la confrérie Notre Dame, la lampe et les captifs, à chacun quinze sols".
On demande pour des conjoints une procession des six prébendiers à l'extérieur de l'église chaque premier vendredi, disant les litanies et hymnes avec leurs surplis. Puis célébrant une messe basse dans l'église, chacune semaine à perpétuité et chantant l'Ave Maria chaque jour à perpétuité.
On comprend que les prébendiers aient manifesté au cours du temps un certain désintérêt pour cette charge. Nos archives attestent que, par exemple, les offices de la Pentecôte de 1636 furent assurés avec un seul prêtre, ce qui était totalement incongru à l'époque.
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Un des prêtre prébendiers de Capbreton enterré dans l'église en 1678, nous est particulièrement sympathique, c'est François DEPAUL, "prêtre et prébendier de Capbreton, né à Pouy, proche d'Acqs et neveu de Monsieur Vincent, fondateur de la Congrégation des Prêtres de la Mission".
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Ce millier de noms est souvent accompagné de commentaires illustrant de façon concise mais éloquente la vie des Capbretonnais du XVI° au XlX° siècle.
C'est un éclairage sur la vie sociale de l'époque et une mine de renseignements utiles sur l'histoire locale.
Ces noms concernent en majorité des bourgeois, on l'a compris,.
Ce sont d'anciens capitaines de navire, comme de LANNES, de MONGRUE, BALANQUER, CABARRUS
des notables, avocat du Roy, et des juges royaux. Rappelons que nous avions un tribunal du Roi et une cour royale à Capbreton
1672 Mr Estienne DIMILHAN, "notaire royal et greffier de Capbreton et de Maremne".
1694 Jeanne DUHIEU, "femme de Mr Antoine DARLONS, notre royal
1690 Marie DORDEZON, "veuve de feu Me Estienne DUVIGNAU, notaire royal".
Bertrande BRUTAILZ, "veuve de feu Me Jean LANNES, Nre royal".
Etienne de FOSSECAVE, "greffier en chef de la cour royal de Capbreton
1671 Jean de VEYRES, avocat du roy en la cour
Sr ARTIGUELONGUE, sergent royal".
Jean Bernard de VEYRES, "greffier de Capbreton".
Arnault DUPRIRET, Juge royal de « Marempnes »
1678 Jean de JOSSIS, "Juge royal de Capbreton".
des médecins et chirurgiens,
Me Jean de CASAUNAU, chirurgien;
1669Sauvat GAILLARDIE, Me Chirurgien", 50 ans
1674 Dominique DUTAUZIA, Me chirurgien
de DORO, chirurgien".
LABORDE, chirurgien
Jean LAVIGNE, chirurgien à Terre-Neuve (chirurgien de navires)
Paul LAGARDE, "chirurgien".
Sieur Jean Louis de CIST, docteur en médecine".
Des apothicaires, Jean CAMPET, Me Apothicaire et autre Jean Campet apothicaire
de nombreux marchands, de PONTEILS ; Famille de BAYLE alliée aux, " FOSSECAVE, marchand de Bayonne
BALANQUER, marchand ; DUHAA, "marchand".
Jehan de CASAUNAU, "marchand" et Catheline LAVENTURE "sa femme"; ils avaient "fait construire et bâtir un monument dans l'église Saint Nicolas".
tailleurs, François LABAT, "tailleur".
cordonniers, Nicolas DOUSSY,et Pierre COLET, "cordonniers
charpentiers, Jean CASTAGNET, charpentier et Meste MATHIEU lou charpanté".
tonneliers, Jean DUMOLIN, ou SAINTAIQUE, tonneliers
potier destain Pierre ROUBISSON, arquebusier Antoine LAPORTE,
Et aussi on enterrera en 1703 Barthélémy GINGETS, "forgeron et benoit de cette église". (benoît: personne chargée du carillon des cloches, de la propreté de l'église, du soin de balayer la sacristie, la nef, le porche, d'assurer le blanchissage du linge. Il était parfois chantre).
On trouve certaines exceptions
1702 BENGEIGNOT, fils d'un capitaine de navire et HABAINS, capitaine en second: "les deux corps furent portés à l'entrée de cette paroisse du costé de la mer, pour leur donner terre sainte, il s'est trouvé qu'un navire de St Jean de Luz ayant été en course et s'étant battu avec un Hollandais, le capitaine du dit navire, nommé BENGEIGNOT de St Jean de Luz nous déclara qu'un de ces deux corps estait celui de son fils Cadet et l'autre du nommé HABAINS, son capitaine en second et en même temps nous pria de les enterrer dans l'église".
en 1732 est enterré dans le sanctuaire
"Un pauvre mendiant nommé Jean mort à Angou au Bournes", mort à 90 ans. Qui a payé pour lui ?
Le curé devait bien le connaître et a peut-être motivé ses ouailles pour une quête supplémentaire.
Dans Les oraisons funèbres, il y des omissions qui révélatrices. Lorsque le mort est désigné non par son nom propre mais par rapport à une référence familiale, il semble que le passage qu'ont fait ces gens sur la terre n'a pas beaucoup marqué leur curé:
Qui étaient :
1561 Le "gé" (gendre) de Johannicon de PONTEILS.
Le gendre de Belhine Montaut
Le may (la mère) de Germain Conseils
Le molhé (l'épouse) de Jean ... (?)
1585 Le mari de Palome de LAGAILHARDIE
Agnote, grande mère de Saubat HUREAUL
Une "arrière fille" de Estienne de BAYLE "le jeune".
1588 La femme de Me Jehan "le barbier".
1589 La seconde femme de Jehan DUHAU
le fils de Beauregard
la nore (bru) de Laurensine
Certaines fois, en revanche, l'acte est teinté d'émotion :
1672 Mathieu de LALANNE docteur en droit chanoine de l'Eglise cathédrale de Dax prieur de Capbreton "vir egregius" (homme éminent) renommé "par sa prudhomye et grandes vertus" d'une dévotion ardente et agréable à Dieu.
1725 Jean DESPINGS, "prêtre et prébendier de Capbreton, vicaire de Labenne, Benoit de Benesse Maremne, enterré dans la sépulture appartenant aux prébendiers", 64 ans, "c'était un ecclésistique recommandable par son humilité et sa douceur".
1737 Etiennette BALANQUE, 48 ans, "impotente et paralitique de naissance. Elle a fait profession durant toute sa vie d'une grande piété qu'elle a fait paraître surtout à sa mort. J'ay la confiance qu'elle n'a pas perdu la grâce de la régénération qu'elle a reçue au saint baptême et qu'elle jouit de la gloire des bienheureux; ensevelie sur les cendres de sa mère".
1720 Jean BALANQUER de Lartet, jurât, 34 ans, mort vers les 9 heures du matin un moment avant la Messe Notre Dame. (On imagine l'effervescence que cela a pu causer.)
1695 Marthe de CASAUNAU, 88 ans "veuve de Dominique DARLONS, mère à Mr DARLONS prieur de Capbreton, et à Mr Dominique DARLONS Secrétaire des Comandemts de Mgr le Prince de Condé, qui vint de Paris pour voir sa mère, et son frère, et ses autres parents et amis: il ne put voir sa mère dont il apprit la mort à Bourdeaux".
1734 Me Estienne de FOSSECAVE, 50 ans et Dlle Elisabeth CHURCQ, "son épouse anglaise qui, depuis quelques années fit abjuration entre les mains de feu Mr l'évêque de La Rochelle de la religion anglicane elle a mené une vie sur-chrétienne et a édifié par la patience que Dieu lui a donnée dans plusieurs épreuves ceux qui l'ont fréquentée. Elle avait une piété éclairée et Dieu lui avait donné un grand amour pour la vérité".
1747 Le prêtre Etienne BALANQUE parle de son frère Bertrand BALANQUE, 52 ans, "prébendier, ordonné prêtre dans la chapelle de l'évêché à Dax le samedi du Quatre Temps de la Pentecôte, 25 mai 1720, son corps repose près du grand autel sous la Lampe. La vie chrétienne innocente et sacrée que mon frère a menée ne laisse envisager sa mort que comme la fin de son exil et le commencement de son bonheur éternel. Le Curé, ni le Vicaire ne s'étant pas trouvés sur les lieux, j'ai fait son enterrement le lendemain de sa mort, mardi de la Semaine Sainte. Mon frère est sorti de ce monde pour aller au ciel".
Jean PINSOLLE, "pauvre d'esprit", 38 ans.
1684 Pierre DALTERCAZAUX, "prestre et prébendier, vicaire de Labenne; il tomba malheureusement dans le puits de la basse cour de la maison de feu Mr DANGOU et se noya avant qu'on put lui apporter aucun secours.(Cette maison Dangou est l'actuel presbytère de Capbreton.)
Connaît-on les Ages des décédés ?
Comme ce renseignement n'était pas obligatoire, nous avons rarement les âges dans les actes des registres de décès, les détails ne nous sont transmis que si le curé était bavard..
Il est souvent écrit seulement qu'un enfant est décédé, sans prénom, car la mortalité infantile est banale, quotidienne et familière. Joseph de Fossecave. curé prieur de Capbreton et Labenne a d'ailleurs écrit sur ses registres : "si l'on omet d'enregistrer le décès des petits enfants dans le registre, ce n'est pas grave" !
De toutes façons les enfants morts à la naissance n'étaient que rarement enterrés dans une église, non plus que les enfants trouvés.
Cependant le curé Etienne DARLONS, Prieur de Capbreton et La Benne. Directeur de la chapelle du Bouret 1664-1702 et qui fut dans la paroisse près de 40 ans était plus rigoureux dans ses commentaires.
Pour la seule année de 1676 on note 13 enfants morts en bas âge et enterrés dans l'église , sans compter tous ceux qui étaient dehors, au cimetière.
Nous sommes en période d'épidémie.
Jean DESLIX, "né, baptisé, mort le même jour", et enterré dans le monument appelé de Saubadie".
« Dominique né, baptisé, mort le même jour", et enterré avec sa mère Isabeau de Fossecave. »
Les âges des adultes sont eux-mêmes approximatifs
On a enterré Marie LACORNE, "femme du Sieur BALANQUER, le vieux",
ou On a enterré la vieille FOURX
Lorsque le curé est plus motivé on a, par période
Me Bertrand LACABANNE, "dit de Bertruilh", âgé de "environ quatre vingt ans".
1704. Marguerite MINVIELLE "trois vingt ans"
1750 Bertrand CASTETS, huittante trois ans
Une mention spéciale pour la doyenne de tous les capbretonnais, Marie BALANQUER, décédée en 1649, "âgée de 120 ans, filleule du prêtre prébendier Etienne BALANQUER".
Le fait était suffisamment étonnant pour être relaté à une période où le curé ne notait jamais les âges.
Une seconde Mme Calmant
Et puis François FOURX, "près de 100 ans, très honnête homme du sentiment de tout le monde".
C'est une belle oraison funèbre
Les circonstances de la mort
Les morts subites sont indiquées car elles expliquaient que les décédés n'aient pu recevoir le sacrement de pénitence.
1701 Catherine LABORDE, "veuve de feu Estienne BRUTAILZ, morte subitement".
1714 Jeanne de ... (?), décédée de mort subite", 80 ans
Catherine SABONE, décédée subitement, 55 ans.
Sr Bertrand de CABARRUS, "bourgeois du présent lieu et ancien capit. de nav. mort d'apoplexie", 76 ans.. Tous ses enfants se retrouvent sur les plaques de l'église. Celles-ci racontent aussi une canonnade contre un navire hollandais en 1682. Et les archives détaillent les nombreuses prises sur les navires ennemis. Il est cependant mort dans son lit...
1723Jean PINSOLLE, "mort subitement".
Saubat DANGOU, "décédé presque de mort soudaine", 90 ans.
1672 Bernard LABORDE, "décédé de mort violente", 22 ans.
1686 Jean DEMOURMAN, 12 ans, "décédé de mort violente".
1729 Etienne LABRUQUERE, 60 ans, "mort après une maladie de 6 mois".
Bernard de FOSSECAVE, "chertot décédé après de longues infirmités", 64 ans
Les actes relatent parfois des décès dans des circonstances particulières :
- Jean MARCADIEU, 20 ans, "fils aîné du bourgeois de la Punte, tombé de son bateau dans la rivière presque vis à vis l'église, venant de faire laisser un poisson à un oiseau".On imagine le jeune homme retirant sa ligne, la mouette qui lui dispute le butin et lui qui, déséquilibré bascule, s'empêtre dans sa ligne et se noie
Une place particulière est réservée aux marins disparus en mer ou en pays étranger que l'on retrouve sous le porche du clocher, autour de la piéta du XV° siècle. De grandes plaques de marbre couvrent les murs, en remplacement des ex-voto que la Révolution ou même des restaurations plus récentes ont fait disparaître.
Les innombrables mentions, de décès sur mer des registres paroissiaux sont un peu plus explicitées pour ces quelques actes et on y découvre toute l'épopée, les drames et la vaillance des marins de Capbreton. Ils n'ont pu être enterrés dans l'église mais il leur a été rendu des honneurs funèbres.
Y sont inscrits les noms des victimes ballottées dans des tempêtes allant à Terre-Neuve; les marins perdus en mer "allant aux Indes",
Naufrages de pêcheurs côtiers ou de Terre Neuvas
1717 Bertrand GLAYRACQ, Jean DUBECQ, Etienne MAISONNAVE, Arnaud DUSES, Pierre DUPONT qui ont péri malheureusement avec Bernard DUFAU non retrouvé sur la chaloupe de MIRAMBEAU dit le Faussure revenant de la pêche de la liche, la chaloupe s'étant traversée sur le boucau de Capbreton en voulant entrer ne s'y estant sauvé que le d. MIRAMBEAU avec trois autres qui sont venus à terre demy noyés, les dits DUSER, DUPONT, MAISONNAVE et quinze jours plus tard GLAIRACQ ont été trouvés noyés et esté ensevelis dans l'église".
1730 Etienne SEIN JEAN ou Charlic, Martin LESVIGNES, Paul DESTEPHEN, Jean RIBEYRE, Jean LESCAR, Jean LABORDE, Arnaud LAFARGUE ou Jouanichon, Antoine CAMPET, et Jean DUMORA de Labenne qui périrent "malheureusement dans une chalouppe, revenant de la pêche de la liche". De ces neufs naufragés, il ne s'en est trouvé que quatre sur le bord de la mer qui ont été inhumez dans la pnte église.
1683 Sauvat de CASAUNAU, "Capitaine de navire, a péri le 21 mai, allant à Terre Neuve", avec son équipage:
Etienne DUVERT, Sauvat BALANQUE, Pierre PINSOLLE, Vital DESLIEUX, Bernard LAFITTE, Arnaud MARSUIL, Bernard LARRUGANT, Jean PAUAN, Jean LABADIE, "trompette", Etienne LARTIGAU, Laurent SOLET, Etienne BRUNET, Sauvat LAGAILLARDIE, Etienne DOROC, "mariniers", Robert SAINT MARTIN, Pierre LANNES, Barthélémy DESLUX "jeune garçon", Jean DANGOU, Charles TESTEMALE, "valet du Sr de CASAUNAU", en tout vingt marins.
Jean PILON, 14 ans, "allant en Terre Neuve, avec Martin PINSOLLE, capitaine",
Les combats maritimes,combats contre desnavires hollandais ou espagnols
à bord de la frette « l'Amazone » ou du « Jarsé »... à Hambourg, à Amsterdam ou au large du Portugal. , "à Cadix";, "Plymouth, "sur la côte d'Angleterre";, "en Bretagne ",,".
L'un d'eux meurt avant de partir pour une grosse aventure c'est Pierre CASTETS, "matelot", « il mourut étant sur le point d'entreprendre un long voyage sur mer dans le navire le S. Jean Baptiste qui est dans le port du Passage, commandé par le Sr St Jean du lieu de Biarritz".
Etienne BRUTAILZ "Capitaine, tués d'un coup de canon le 7 octobre, combattant sur vaisseau de guerre contre navire de guerre espagnol".
1692Gratian DUVERT, "du côté de la Rochelle"; Jean LAFARGUE, "dit Bournois, à Rochefort"; Bernard DESPAGNET, "tué d'un coup de canon, le 18 octobre estant dans la frégate nommée l'Amazone, commandée par le Sieur Bertrand de CABARRUS, capitaine, dans un combat contre un navire hollandais".
Martin PINSOLLE, capitaine de navire, allant à Nantes avec le navire la Marie, qu'il commandait, a esté rencontré, le 20 août, par un corsaire Zélandois, qui l'a pris et dans le combat, PINSOLLE a été tué d'un coup de canon";
Mais il y avait parfois d'autres mauvaises rencontres car les forbans écumaient toutes les mers
mort de Arnaud Lamoliatte, pillé par forbans sur mer venant de la Martinique
Les Capbretonnais esclaves des barbaresques
En1676 office funèbre pour Etienne BALANQUER, 28 ans, esclave à Tripoly.
1679 office funèbre pour Etienne BATAILLER, 13 ans , esclave à Maroc.
Pour Joseph DANGOU, mort "à Marroque en Barbarie"
Il y avait une confrérie des Captifs chargée de récolter les fonds pour libérer les otages.
Comment se déroulaient les services funèbres ?
Obsèques: convoi funèbre impressionnant où quatre pauvres portent le corps sur leurs épaules
le glas parachève un spectacle édifiant de grandeur et d'humilité
Certains testateurs, (plus fortunés, ou plus pieux ou plus soucieux du pardon de leurs fautes ?) vont payer et prévoir avec force détails messes hautes et basses ou prières particulières à dire après leur trépas.
1545 Jean DUVIGNAU et Jeanne DAGUERRE "conjoints" demandent une procession des 6 prébendiers :« aux envyrons du lieu de Capberton », (à l'extérieur de l'église) chaque premier vendredi disant les litanies et hymnes avec leurs surplis. Puis célébrer une messe basse dans l'église... chacune semaine à perpétuité; dire l'Ave Maria en nothe chascun jour à jamais (à perpétuité) après Complies.
13 -1585 Pierrichon de BAYLE, Les prébendiers devaient célébrer Matines de Nostre Dame à haute voix tous les premiers mercredis de chacun mois à jamais avec une collecte après les Matines et un respong ou visite sur le fossaire de la maison BAYLE.
1593 Saubat de BAYLE. Il laissa cinquante escus sol aux prébendiers qui devaient "chanter et célébrer bien dûment dévotement tous les mercredis premiers de chacun mois a perpétuité une messe de Requiem haute ou en note avec le service de diacre surdiacre revêtus de leurs surplis ... et après .. auront dit et chanté les oraisons de matines .. et ayant célébré la dicte messe aller... revestu d'un plibau (pluvial =: grande chappe portée à la messe et aux vêpres par le chantre, les sous-diacres et l'officiant quand il encense) ..faire le respond sur le fossayre ou monument où les prédecesseurs du dit de BAYLE ont esté soubsterrés, estant lesdits prébendiers... comme est accoutumé faire en les églises cathédrales Dacqs et Bayonne.
1599 Estienne de BALENQUé, prètre. Voici comment il a réglé son enterrement : douze pauvres mendiants revêtus d' un petit ...mandilhar noir( casaque à capuchon en tissu noir pour le deuil) , lesquels pauvres ayant issus vestus vont porter son cadavre sur leurs épaules depuis sa maison jusques à l'église et l'accompagner jusques à ce qu'il soit enseveli ayant aussi chacun une chandelle de cire en leurs mains allumé. Ils recevront un sou de pain en guise de salaire pour ce service particulier... et il fait un legs substantiel de aussi "mil livres tournoises pour les pauvres nécessiteux comme veuves, orphelins où filles à marier !
Il ne manque plus qu'à imaginer le glas pour parachever ce spectacle impressionnant où le convoi funèbre s'avance, les pauvres. portant le corps du défunt, vêtus comme pour une procession de Semaine Sainte à Séville. On peut imaginer aussi le bruit que faisaient les pleureuses ce qui fera l'objet de plusieurs arrêtés interdisant les pleurs des femmes aux enterrements...
1601 Estebenon LACABANNE et Estebenote LABAHIE, "mère et fils". Ils léguèrent "la somme de cent vingt dix sous" pour "qu'il fut chanté et célébré par les prébendiers tous les premiers lundis de chacun mois à perpétuité un peu avant que la messe et anniversaire de feu Me Guillaume DUGOND se chanterait les heures de Nostre Dame depuis le Domine Labia jusques à la fin du Te Deum laudamus avec les antiphones (antiphones: psaumes que chantent ceux qui célèbrent l'office, d'un choeur à l'autre ou ensemble) ou antiennes sur chacun psaume et trois leçons (lecsons: lecture édifiante de l'Ancien Testament ou des lettres des apôtres ou commentaire de la vie des saints) avant le dit Te Deum ... ou bien trois autres que lesd- prébendiers adviseront suyvant l'usage commun de l'église (de Capbreton) et ce fait les tous ensemble faire un respond sur leur fossaire".
Où enterrait-on ? L'emplacement des fosses
Le prêtre Etienne BALANQUE est enterré près du grand autel sous la Lampe.
C'est là que se trouvait le fossaire réservé aux prébendiers.
D'autres renseignements, fournis par des actes notariés, indiquent que Raymond Balanqué, capitaine de navire possède un monument à lui appartenant, qui est près de la chaire du prédicateur.
On sait aussi que la sépulture du capitaine de navire Jean époux de Catherine de Libet, se trouvait entourée à l'Est de la sépulture Duler, au Sud de la sépulture de la maison Cherte, au Sud de celle de la maison de Ponteils, au Nord de celle de la maison de Campet.
Les « fossaires ou fosses étaient donc connues sous des noms de maisons, c'est à dire le patronyme initial de la famille et devaient se trouver sous les bancs, exactement comme au Pays Basque.
1561"Mossen Esteben" DUHIEU, "pbre inhumé dedans l'église de Capbreton au devant l'autel de Saint Fabian et Saint Sebastian".
1636Jean BENYAC, pbre, prébendier. Jehan de CASAUNAU, "marchand" et Catheline LAVENTURE "sa femme"; ils avaient "fait construire et bâtir un monument dans l'église Saint Nicolas
On parle plusieurs fois de monument et il semble qu'il y ait dû y avoir quelques stelles architecturales : Il s'agit toujours des mêmes familles de BAYLE et de PONTEILS, de CASAUNAU, LARRODES. Les Darlon étaient dans le monument appelé« Saubadie »,
Parfois les moets choisissaient mal leur jour.
1644 Pierre de Niorthe a été enterré « sans messe à cause que c'était le jour de l'Ascension de Notre Seigneur »
Les plats et confrairies
Il faut comprendre par le terme "plats", des récipients pour recueillir les dons et dont on se servait pour la quête et qui a dévié sur, le nom de la confrérie à laquelle étaient attachées ces aumônes. A Capbreton il est cité cinq plats de l'église:
10 Plat de la Confrérie de Notre-Dame, La plus connue. Celle ci a été fondée en 1492 en l'honneur de Notre-Dame de Pitié, patronne des marins de Capbreton au grand autel de l'église et les prières se faisaient autour de la Piéta actuellement dans le porche
- Plat des Captifs Les offrandes devaient servir à racheter leur liberté
Sous la monarchie de Louis XIV les corsaires barbaresques abordaient nos bateaux, pillaient les marchandises et massacraient ceux qui se révoltaient. Ils prenaient les autres en otages. (Archives de Capbreton cc.4)
Etienne Mirambeau tué, venant de Cadix, d'un coup de mousquet par un corsaire d'Alger;
(1840 p.214 Bull.Sté SLA Bayonne. Relevé par JM.DUTEN) .6.10.1662 déclaration des R.P.Michel AUBRY ET PIERRE RICAUDON (religieux N.Dame de la Merci à Bordeaux.. Ils ont racheté à Loius SIQUART, chancelier du Consulat d'ALGER, Vidal DESCLAUX, esclave, de pour 39 piastres 1/2. Capbreton,
Vers 1723 Dépenses de 23 sous à un homme venant de Turquie où sa femme était allée le racheter. (Archives de cc.4)
Lorsqu'on pouvait rassembler des fonds on rachetait ces chrétiens faits prisonniers par vivant à l'état d'esclave des infidèles dans les pays d'Afrique du Nord. St.Vincent de Paul aurait été un des plus célèbres de ces esclaves....
saint Vincent-de-Paul écrivit le 17 octobre 1653 au, consul français à Alger: "Je vous prie de me mander ce que vous avez fait pour les esclaves desquels je vous ai envoyé les Rédemptions, savoir pour quatre de Capbreton nommés Beauregard, Desené, Campan et Douslieux..."
- Plat de la Confrérie de St-Nicolas,
- Plat de la Lampe du St-Sacrement, autrement dit destiné à l'entretien intérieur de l'église
- La confrairie du Purgatoire". On cite aussi du plat pour les âmes du purgatoire, il s'agissait de faire dire des messes pour les défunts de la paroisse et les offrandes servaient à la célébration de messes.
1733 Dominique LACROIX, "Me Chirurgien", 72 ans ne faisait pas de jaloux. Il laissa aux états de la fabrique S. Nicolas, de la Confrairie de Nostre Dame, du purgatoire ,et de la lampe chacun 6 livres".
Un petit mot sur des inhumations plus récentes, dans l'église
En 1778, le droit d'inhumation dans l'église ne fut plus accordé que sur dispense aux ecclésiastiques.
La loi du 22 prairial au XII abolit l'usage des sépultures dans les églises. C'est "à titre exceptionnel et par dérogation aux prescriptions du décret du 23 prairial an XII" que deux personnalités religieuses furent enterrées dans l'église de Capbreton où leurs dalles funéraires sont visibles dans les transepts.
- Mgr Soulé, ancien évêque de La Réunion et de la Guadeloupe, né et mort à Capbreton, enterré devant l'autel de Saint-Joseph (transept gauche) 1827-1919.
- M. l'abbé Gabarra, déjà cité au début de cette étude, chercheur érudit et historien local, est enterré devant l'autel de la Vierge (transept droit) 1842-1925. C'est sous son impulsion que sont nées la majorité des oeuvres d'art de l'église.
Comme plusieurs plaques sont fendues, je tremblais de les voir disparaître sans que l'on garde avec précision leur témoignage. Aussi avais-je copié les textes de celles qui semblaient les plus mal en point.
C'est alors que Christophe Bastgen s'est proposé à en effectuer le relevé complet et intégral, au iota près, avec des contrôles successifs, et il convient de le remercier particulièrement ici. Ces renseignements précieux sont donc maintenant sauvegardés, de plus ils sont devenus plus accessibles.
les Dangou 44 fois.
Les indications de l'église mériteraient d'être complétées car il y eut encore des inhumations, de loin en loin, on le constate en faisant des relevés systématiques des actes de sépulture.
Rendons nous compte que ce le thème est unique en France (et peut être au monde ?).
Assez étonnamment, dans les études consacrées à l'église de Capbreton, cette curiosité d'exception a tout au plus trois lignes qui les citent de façon anecdotique.
Il est vrai que les trésors de nos communes, quelque fois naïfs, toujours émouvants, et passant pour ne pas avoir de valeur marchande, sont mal traités par méconnaissance de l'histoire locale et des liens qui nous relient à nos racines.
Pour ceux qui ne sont pas Capbretonnais, je reprendrai le mot de notre regretté historien M. David Chabas « les racines on se les crée et on se les approprie »
C'est une curiosité insolite et la confection de cet héritage laisse à tous un remarquable trésor généalogique et historique à redécouvrir ou à connaître et à faire découvrir autour de nous.
N'oubliez pas. C'est un patrimoine Capbretonnais, un patrimoine landais, un patrimoine français.
Un patrimoine MONDIAL ?
Anne-Marie Bellenguez
Les plaques d'argile qui servent de support à ce travail sont fragiles et leur pérennité n'est pas assurée.
D'autre part les plaques pyrogravées sont de lecture plus difficile.
C'est pour éviter leur oubli et leur assurer une éventuelle reproduction exacte que M. Christophe Bastgen et moi-même avons fait le
RELEVÉ LITTERAL DES PLAQUES DE L'EGLISE DE CAPRETON
Ce relevé a été effectué par Christophe Bastgen et Anne-Marie Bellenguez :
"Depuis l'an 1533 plus de 1000 Capbretonnais ont été inhumés dans cette église.
Voici leurs noms:
1533
Mathieu de LALANNE docteur en droit chanoine de l'Eglise cathédrale de Dax prieur de Capbreton "vir egregius" (homme remarquable) renommé "par sa prudhomye et grands vertus" d'une dévotion ardente et agréable à Dieu. En 1531 et 1532 il laissa 2400 francs bourdeloys (monnaie frappée à Bordeaux) pour la fondation de six prébendes dans l'église Saint Nicolas avec cette condition que les prébendiers. seraient tous et toujours des prêtres capbretonnais tenus de dire ou chanter tous les jours les vêpres de la Sainte Vierge Marie avec les Complies, puis à la fin le Salve Regina à haute voix puis encore tous les mardis ou jours suivants la messe de la Sainte Vierge.
1545
Bertrand de LAGAILLARDIE; Estienon de LACABANNE, "pbre" (prètre), deux des six premiers prébendiers de la prébende fundade en l'église nave de Capbreton p (par) feu Mossieur de LELANE doctur canôge (chanoine) Dax prior de Capbreton, enterrés "sur le fossary (la fosse, la tombe) deus prébenders".
Jean DUVIGNAU et Jeanne DAGUERRE "conjoints". Ils léguèrent "cinquante une livres guyennes paiables chascune année", pour que les prébendiers pussent, "le premier dibendres (vendredi) de chascun mois à perpétuité faire procession aux envyrons du lieu de Capberton disant les litanies et hymnes avec leurs surplis; célébrer une messe basse dans l'église de passione le dibendres de chascune sepmaine à perpétuité; dire l'Avé Maria en nothe chascun jour à jamais après Complies.
1555
Raymond de CHERTE laissa "vingt deux sols et demi de rente annuelle" pour que Jehan de CHERTE, prébendier pût célébrer "un obsequy de troys lecsons, messe haulte et Requiem et les autres prébendiers dire chascun deulx leur messe.
1559
Estienne DUHIEU, "pbre", des six premiers prébendiers, "ensepvelit en la église de Capbreton de laquelle Monsieur Sainct Nicolas est patron", laissa soixante francs bourdaloys de rente pour "une messe de Requiem haulte tous les lundis de chascune sempmaine et obseques de trois leçons une heure après midy", et pour "une messe haulte tous les judys de chascune sempmaine de l'office du Sainct Esprit à jamais".
1561
La femme de Laurent DUVIGNAU. Le père d'Estevenon LACABANNE. Estebenine BATHURT. Michéou DUGON. Hortane LESTACHIS. Le "molhé" (la femme) de Colau (Colas) CARREYRE. L'enfante (la fille) de Matiu DANGOU. Le molhé de Estebenoun DUVIGNAU.
Mariote CAULONQUE. Petri (Pierre) BEAUREGARD. Le molhé du juge de Maremne. Le "gé" (gendre) de Johannicon de PONTEILS. Le molhé de Jean ... (?)
"Mossen Esteben" DUHIEU, "pbre inhumé au semitière de Dieu et au dedans l'église de Capbreton au devant lautar de Sainct Fabian et Sainct Sebastian".
1565
Jean de CHERTE, pbre un des six premiers prébendiers.
1566
Maistre Saubat de BAYLE, pbre et vicaire de Capbreton. Il laissa 300 francs bourdaloys "pour une messe haulte le jour de touts les dimercles ou autre férie sobzéquente ou feste advenante". Chacun des prébendiers devait la célébrer à ycelluy qui sera le tour et après lad- messe diront ung ne recorderis.
Saubadote LEBAYLE. Le "molhé" de PINON.
1567
Me Arnault LACABANNE. Catherine DERM.
1569
Marotane MONTAUSER. Gratien BIARROTE. Etienne de NORDEST. Bernardine DUVIGNAU.
1573
La femme de Estebenon LACABANNE. La femme de Me Jean le SOLOMBAR.
1574
Jean DUMORA et Jacques PORTES, pbres prébendiers.
1575
"Le may" de Bertrand LAFARGUE.
1577
Guillaume du GOUT, pbre et prébendier. (Il s'agit de Guillaume du Cout). Il légua cinquante francs bourdellois pour une messe Nre Dame haulte tous les lundys de lan.
Jehan DUTROY, pbre un des six premiers prébendiers.
1578
Esteben LACABANNE. Estienne GLAYRACQ. La fille de Catherine de LAUDOAR.
Martinote LALANNE.
1580
Esteben DUHIEU, "dict Pérot".
1581
La fille de "Catin JEHAN". Bertrand de BAFOIGNE. Jean LAPENU. Agnete CASTETS.
Menjolet (Dominique) MARIOLAN. La femme de Pierre DANGOU.
1582
Mossen Esteben DUVIGNAU, pbre prébendier. Dominique CAULONQUE, pbre un des premiers prébendiers.
1585
Pierrichon de BAYLE, "marchant de Capbreton". Il laissa "estant esmeu de dévotion, la somme de cent vingt sept livres tournoises en pries Dieu.
les prébendiers devaient célébrer Matines de Nostre Dame à haulte voix tous les premiers mercredis de chascun mois à jamais avec une collecte après les Matines et un respong ou visite sur le fossaire de la maison BAYLE.
Le mari de Palome de LAGAILHARDIE. La femme de Pierre DANGOU. Me Micheau LAHONNE. Agnote, grande mère de Saubat HUREAUL. La femme de Jehan LARUGANT. Un fils de Menaut DUGON. Pierre TARTAS. Guilhem MONTAUZER. Jehanot DUHIEU. Jacmoton (Jacques) FOURX. Mingot SOLOMBAR. La femme et la fille de Me Saubat DUSENE. La fille de Saubat de BAYLE. Le père de Thomas GLAYRACQ. La mère de Estienon LAFEUILLADE. La femme de Estienne PIPIN. Jeannot DUHIEU. Une "arrière fille" de Estienne de BAYLE "le jeune". La femme de Menjolet PINSOLLE.
1586
Estienne du BAYLE, "marchant", et Jehanne LACABANNE sa femme. Ils laissèrent quarante huict escus sols et une pièce de terre labourable aux prébendiers qui devaient "tous les premiers sabmedis le chascuns mois à jamais estant reveptus de leurs surplis, chanter et célébrer à l'honneur de Dieu, intention desd- donateurs et de ceux desquels ils sont tenus dire prière, maytines ou heures de Nostre Dame despuis le Domine Labia jusques au Té Deum Laudamus avec les hymnes, psalmes, antiphones, et leçons accoustumés suivant luzaige de l'esglise Dacqs et ce faict faire ung respons a la fin de chascune des- célébrations sur leur monument avecq telles solempnités au cas requises et laquelle célébration se fera ung peu avant que la messe de la frayrie Nostre Dame qui a accoustumée etre dite et celebrée en ladite église chascun sapmedy soit chantée.
Me Jacques de CASAUNAU. Saubat de BAYLE. Jehanicon de PONTEILS. Me Georges DULER. Estebenine TARTAS. Catherinon DAGNOTINE "dicte de BAYLE". Estebenote PISLOCQ. La fille de feu Bertrand de BAFOIGNE. La femme de Me Brunon BALENQUER. La soeur de Pierre GENSOUS. Jehan de BAYLE. Domenjon (Dominique) LACABANNE.
1586
Estienne du BAYLE, "marchant", et Jehanne LACABANNE sa femme. Ils laissèrent quarante huict escus sols et une pièce de terre labourable aux prébendiers qui devaient "tous les premiers sabmedis le chascuns mois à jamais estant reveptus de leurs surplis, chanter et célébrer à l'honneur de Dieu, intention desd- donateurs et de ceux desquels ils sont tenus dire prière, maytines ou heures de Nostre Dame despuis le Domine Labia jusques au Té Deum Laudamus avec les hymnes, psalmes, antiphones, et leçons accoustumés suivant luzaige de l'esglise Dacqs et ce faict faire ung respons a la fin de chascune des- célébrations sur leur monument avecq telles solempnités au cas requises et laquelle célébration se fera ung peu avant que la messe de la frayrie Nostre Dame qui a accoustumée etre dite et celebrée en ladite église chascun sapmedy soit chantée.
1587
La belle mère de Pierre GENSOUS. Bernard FOSSECAVE, pbre prébendier. Catherine de BAYLE.
1588
Pierre de BAYLE, fils de MARRACQ. Estienne LACABANNE, "dict Chicoy de Saubadie". Georges CASENAVE. Hillon PITOY. Estienne DUVIGNAU. Estienne de BAYLE "dict Marracq". Johannes CONDRINE. Me Micheau DAGUERRE. Vigneau LEBIARRINE. La femme de Me Jehan "le barbier". Colas Jehan VIGNES. La "Done" de PONTEILS. Jehanne PISLOC. Le fils de Jehan MONCAU. La femme de Matthieu LACABANNE. Jehanne DUBERT "dicte Bernadoat". Le fils d'Estienne de PONTEILS "dict de Nordest". Catherine MOSSESSON, belle fille de Mr Pierre DANGOU. Jehannotine COLOT. La femme d'Estienne FOURX "dict Jacob". Jehan DARMALHAC pbre de la paroisse d'Escalus en Marensin. Orens DANGOU.
1589
La femme de Mingot BIARROTE. Le gendre de Mengonin de SOLOMBAR. La femme de MICHELON. Un enfant d'Estienne de PONTEILS. Saubat MONTAUT. Mingot DUMORA. La femme et la mère d'Estienne FOURX. Le fils de Bon LACORNE Le fils de Bon LACORNE. Un enfant de Thomas LEBIARRINE. Catheline CALEIN. La femme de Saubat DUHAU. La femme de "mestre" Jean de CASAUNAU. Marie MARTIN. La femme de Me Thomas DANGOU. La seconde femme de Jehan DUHAU. Jehan DARMAIGNAC, pbre.
1590
Maître Jean de LABORDE.
1591
"Vénérable homme Mossen Jacmes (Jacques) deu BALENQUER, prestre Rector de Souds (Soorts) natif et habitant de Capbreton". Il donna en 1541 une forte "rente annuelle" pour fondar a la honor de Diu et nostre Dame et de totz los Saincts et Santes deu paradis, une prébende en la glisie parrocchialle deu loc de Capberton"; la on la invocation de Moussu Sainct Nicolaus. Chaque prébendier devait être "capperan natiu" et fills deu dict loc de Capberton. Il était tenu de célébrar chascune sempurane in perpetuum une misse basse tots lus dijaus de Corpore Xpi cum commemoratione deffunctorum ab los respons sus lo fossari deudict fundator; de célébrer cette messe "matin à lhore acoustumale que les autres missis ordinaris de la parropi son acoustumades de se dise les disaptes dylunes dimartz et los dymerses a las fin que les bonnes gens pusquen audir misse abant que anar aux laboradges et autres besognes de la Maa; en outre de celebrar la jorn et feste de Moussu Sainct Jacques aplo une misse haute de la dicte feste et célébrar cincq misses basses de la dicte feste ab commemoraon des deffuntz et respons susdtis... et apperar lo dict jorn lo patron de la dicte prébende aus dicts officis per lo dict jorn de Sainct Jacmes au préalable que los celebrar".
1593
Saubat de BAYLE. Il laissa cinquante escus sol aux prébendiers qui devaient "chanter et célébrer bien deument débottement tous les mercredis premiers de checun mois a perpétuitté une messe de Requiem haulte ou en nothe avec le service de diague surdiague revestus de leurs surplis et ce incontinent et après ledict jour auront dict et chanté les oraisons de matines fondées par Pierrichon de BAYLE, père dudict Saubat et ayant célébré la dicte messe aller comme semblablement celluy quy aura chanté la dicte messe revestu d'un plibau (pluvial) quy par expres ledict de BAYLE a baillé faire le respond sur le fossayre ou monument où les prédecesseurs du d- de BAYLE ont esté soubsterrés, estant lesd- prébendiers faisant led- respond ez environs du fossaire comme est accoustumé faire ez églises cathedralles Dacqs et Bayonne.
1595
Dominique DANGOU, pbre, prébendier.
1596
Guillaume de MAGIEU, pbre.
1597
Bertrand LAFARGUE. Me Menjolin LAVIGNE. Jeanne FOURX. Menjolin LAURENS, "marinier". Il légua cinqte escus aulx fins de fonder une messe haulte de Requiem ou en nothe que les prébendiers devaient "célébrer tous les premiers vendredis de chascun mois a perpétuitté avecq diacre et soubz diacre ayant chacun d'eulx leurs surplis revestus incontinent après que la procession sera par eulx faicte, et ayant célébré lad- messe aller les tous faire deux respons ou visittes sur les fossaires où le dict feu LAURENS et Estiennotte du COUT sa femme ont esté ensepvelis, et le tout à l'intention des âmes desd feux et autres leurs parents". Jehan DUBOSCQ, pbre.
1598
La femme de Guilhem DUVERT. La fille de Jehanne de LAGAILHARDIE. La mère de Gracy CAMPET. Guilhem DESBY. Un enfant de "Meste Jean de BAFOIGNE. Meste MATHIEU lou charpanté". La femme de Jean MONTAUZER. Estienne LALANNE. Une fille de Jean LAFARGUE. Une "autre fille" de Jean LAFARGUE. Estienne de PONTEILS. Bernardine DANGOU. Me Bernard CASENAVE, pbre, prébendier et vicaire.
1599
Georges DUBRANA, pbre. Estienne BALENQUER, neveu de maistre Jacques de BALENQUER qui avait fondé une prévande entre ses mains, vicaire de Capbreton, "ensepveli dans le lieu où les autres prêtres ont accoustumé estre ensepvelits"; il légua "cent escus sols" pour "une fondation de prébende ou bien de Matines et Laudes ou tel autre office qui sera accordé plus "deux escus sols à la Confrairie Nostre Dame de Pitié"; et il voulut que le jour de son enterrement fut baillé à douze pouvres mandians et a chascun deulx un petit mandilh de duilh de drap appelé mandilhar noir lesquels pouvres ayant iceulx vestus assisteront à porter son cadavre puis sar maison jusques à l'église pendant que les funèbres se sélébreront et jusques à ce quil soit ensepvely ayant aussy chascun ung torche ou chandelle de cire en leurs mains allumé et ce fait leur estre baillé ung sol de pain à chescun deulx. Il légua aussi "mil livres tournoises aux pauvres necessiteux comme sout femme vefves, enfants orphelins et filles à marier".
1600
Bernard de CASAUNAU, pbre, prébendier. Me Jehan LAGEUS, pbre.
1601
Estebenon LACABANNE et Estebenote LABAHIE, "mère et fils". Ils léguèrent "la somme de cent vingt dix soulz" pour "qu'il feust chanté et célébré par les prébandiers tous les premiers lundis de chascun mois à perpétuité ung peu avant que la messe et anniversaire de feu Me Guillaume DUGOND se chanteroit les heures de Nostre Dame despuis le Domine Labia jusques à la fin du Te Deum laudamus avec les antiphones ou antiennes sur chescun psalme et trois leçons avant le dit Te Deum scavoir ceux qui comencent in omnibus requiem quesivi et sit in sion et quasi cedens ou bien trois autres que lesd- prébandiers adviseront suyvant l'usage comun de l'eglise (de Capbreton) et ce faict les tous ensemble faire un respond sur leur fossaire".
1602
Catherine de PONTEILS femme de Saubat de BAYLE, belle fille de Pierrichon de BAYLE: "en augmentation des Matines fondées par feu Pierrichon, son beau père", elle laissa "cent livres tournoises" pour l'office des "laudes despuis la fin des dictes matines jusques auls heures de la croix" et le prébendier "quy aura chanté la messe de la confrairie et à la fin d'icelle les oraisons généralles et accoustumées pour les âmes des confraires" devait "aller dire en mesme instant ung Recorderis sur le fossaire des de BAYLE estant assisté des autres prévandiers quy se seront trouves a faire les dictes oraisons généralles et ce chescun sabmedi et jours et festes de Nostre Dame perpétuellement".
1604
Jean MONTAUZER. Marotanne FOURX. "Une fille de feu GARBATHON. Marie MONTAUZER, "femme de Estienne de BAYLE. Pierre BATS. Une fille du Capitaine de BAYLE. Catherine de TROS. Jean le bon DUVIGNEAU, "mari de Catherine LAFARGUE". Les enfants de Johan FOURX. Le fils de Maître Colas DUBOUE. Le may d'Anthony COROMALLES. Le filhe d'Estienne BENJACQ "dict Piron". Estonine FOURX. Une fille de Germain de CASEILS. Laurent PABIN. Estienete CAULONQUE, femme de Me Minjon de MORESMAU. "Mr BRUNON, mari de Johanne de BAYLE". La femme de Estienne de MONGRUER. La belle mère d'Arnault LACABANNE. La tante Mariote de Johan LAFARGUE. Estiene DUVIGNAU. Le fils de BEAUREGARD. Le "nore" de LAURENSINE. Le gendre de Belhine MONTAUT. Me Mingot BIARROTE. Colas DUBOE. La femme de Colas PLANTE. Pierre de CASAUNAU qui "a fect a le glizie les laisses de 3l 9s. Un fils de Pierre de CASAUNAU. "Le may" de PISLOCQ. Le may de Germain CASEILS. Feu ARREMONICQ. Me ARREMON. Me Claude FILESACQ, pbre.
1605
Arnault BALANQUER, marchand. Il légua "cent escus sol" pour qu'on put célébrer à son intention et à l'intention de sa famille et autres, chescun jour et feste du lendemain des festes de Pasques et mardy ensuivant, lendemain de la feste Pentecoste et lautre demain, le sesziesme de may ou jour après, le jour de Nostre Dame daoust et jour et feste Sainct Lucq. Matines Laudes a chant hault suyvant la règle et instituon du Sainct Concille de Trente, avecq seur la fin ung ne recorderis seur la sepulture et toumbe ou feue Cathelon de BAFFOIGNE femme quand vivait du dict BALANQUER est inhumée et ensepvelie, en lequel le dict BALANQUER entend estre inhumé et enterré".
1608
Me Pierre BERGUEHAYET, pbre vicquaire.
1609
Marotanne FOURX. Elle laissa "la part et portion de tous ses biens tant meubles que immeubles pour être employés en fondation à Dieu et à l'intention de son âme et de ses prédecesseurs".
Me Vidal de LABORDE, pbre, prébendier, curé du Bouret. Dominique DANGOU, Ber-nard CASENAVE, pbres, prébendiers.
1610
Etienne CARRERE, "marchant". Il laisse "300 livres tournoises" aux prébendiers qui devaient "pour lui, pour sa femme et aultres familles de sa maison, célébrer pour chascun jour et feste de Saint Vincent, 1er Sept; Saint Thomas Apostre, 21 Xbre; la Circoncision Nostre Seigneur, 1er Janv, le jour des Roys, 6 Janv; le jour de Casimodo, la Saincte Trinité et la feste de la Purification aultrement la Chandeleur, mytines et Laudes plaint chant suyvant la règle et institution du Saint Concille de Trente avec un Recorderis sur les sépultures".
Dominique CAULONQUE, pbre, prébendier.
1613
Saubat de BAYLE, "procureur jurisdictionnel en ceste baronie". Il légua "cens livres tournoises aux prébendiers, ainsi obligés à célébrer tous les premiers lundis de chascuns mois à jamais une messe basse à l'intention des ames du Purgatoire, et la ditte messe paraschevée aller faire le respons ou visittes sur le foussaire ou monument du dict BAYLE qui est en icelle église". Jean DELISSALDE, pbre, prébendier.
Bertrand de PONTEILS "marchant", et Gracy de SAINCT MARTIN, "damoiselle sa belle fille". Ils laissèrent "600 livres tournoises pour six messes haultes du jour qui tomberont selon le concille avecq diacre et soubsdiacre et douze fois matines selon lordre du dict concile" savoir: le 17 et le 28 février, le 22 mai, jour et feste de Saincte Quittayre, la veille de l'Ascension, le 2 et le 3 août. "Et les jours des dictes messes", on devait célébrer aussy chacune fois Matines au préalable et pour le reste des Matines les premiers mardis du mois avec deux respons chacun jour lun prodefunctis, l'autre pro defuncta; enfin après les messes "deux visittes ou respons sur le foussaire ou monument ou les dicts Jean de PONTEILS et de SAINCT MARTIN ou ceulx de leurs maisons ont été ensepvelis".
Estienne BALANQUER, pbre, prébendier.
1614
Jehanne DUHIEU; sa mère, Jehanne DUVIGNAU; son mari, Bertrand DUHAA, "marchand". Ils laissèrent "300 livres tournoises aux prébendiers qui devaient, pour leur âme et pour l'âme de leurs parents et fidelles amis, chanter et célébrer à haulte voix, tous les seconds lundis de chascun mois à perpétuité", sauf en septembre "le jour de feste de Sainct Mathieu, en quel jour que la ditte feste tombe, loffice de Mattines et Laudes de Nostre Dame officium parvum puis célébrer aussi une messe haulte de Requiem" avecq diacre et soubsdiacre, et faire la visite ou respons sur leurs sépultures.
Estienne PORTES, pbre, prébendier, curé du Bouret.
Estienne de BAYLE, capitaine de navire, et Jehanne LACABANNE, "mary et femme". Ils laissèrent 48 escus pour certain office de Matines de Nostre Dame estre dittes et célébrées à perpétuité à l'honneur de Dieu et à l'intention de leurs âmes les premiers sapmedis de chescun mois. Marie de BAYLE, leur fille.
Mengine de BAYLE, mère et Jehan de FOSSECAVE, fils de Estienne de FOSSECAVE, marchand de Bayonne. Celui-ci, à l'intention des trois et à l'intention de leurs parents et fidelles amis, donna "250 livres tournois pour le service de Laudes de Nostre Dame suyvant le Sainct Concille et une messe haulte de Requiem avecq diacre et soubs diacre, et à la fin d'icelle, les prébendiers devaient aller faire la visitte ou respons sur le monument des dicts de BAYLE et LACABANNE et soubdain en faire le mesme sur la sépulture où Mengine de BAYLE sa mère et Jehan de FOSSECAVE son fils ont esté sousterrés".
1615
Jean DUVIGNAU, pbre, prébendier. Dominique DUCASSOU, pbre et curé du Bouret.
1616
Estienenote DUBOUE. Elle laissa "110 livres tournoises pour la fondation de trois messes haultes ou avec notes avec diacre et soubsdiacre a l'honneur de Dieu, des bienfaiteurs, et pour son ame, et aultres dont elle pouvoit estre chargée": la 1ère, le jour et feste de l'Invention de la Sainte-Croix, 3 mai, avec matines selon le Concille; la 2ème, le 3 juin; le 3ème, le 3 juillet; et à la fin des 3 messes "le respons ou Recorderis sur le monument où elle a esté inhumée".
Me Charles de BELCHEZE, pbre.
1624
Jacques GUEYRART, pbre, prébendier et vicquaire.
1628
Me Bertrand MAULEON, pbre, prébendier et vicquaire.
1633
Mr du COUT, pbre, prébendier. Etienne de LABELLE, pbre, prébendier, curé du Bouret.
1636
Jean BENYAC, pbre, prébendier. Jehan de CASAUNAU, "marchand" et Catheline LAVENTURE "sa femme"; ils avaient "fait construyre et bastir un monument dans léglise Saint Nicolas".
1638
Dominique DANGOU, pbre, prébendier.
1641
Michel CORRIMALE, pbre prébendier.
1645
Maribone de PONTEILS. Elle légua "la somme de 350 livres aux prébendiers qui devaient célébrer pour le repos de son âme annuellement cinq fois matines du grand office, deux fois obsèques et deux messes haultes avec le responds et Libera à la fin de chaque office".
1649
Marie TARTAS. Philippe DUPRUILS "natif de Normandie". Marie BALANQUER "âgée de 120 ans, filleule du prêtre prébendier Etienne BALANQUER".
Marthe SAUBADIT. Marie FOURX. Un enfant de Arnault DUPRIRET, Juge royal de Marempnes et de Etiennette DANGOU. "Damoiselle Estiennette DANGOU, femme à Monsieur DUPRIRET, Juge royal. Marie de LAGAILLARDIE, "fille à Suzanne de CASAUNAU". Un enfant, "fils a Raymond de FOSSECAVE", 7 ans.
Saubat DANGOU, "autrement Saubagne". Une fille du Hillotit DANGOU, dit "Bournois" ." Jouene de LAUDOAR. Marianne CELENGUE, "autrement dit Bayliade".
1650
Mengine BEGA, 60 ans. Agne de BAYLE, "belle mère du Sr ARTIGUELONGUE, sergent royal". Pinane DANGOU. Un enfant de Martinot PINSOLLE et de Marie LALEUGUE, 8 ans. DUBOST, vefve. Marie PINSOLLE.
Une fille de Martinot PINSOLLE et de Marie LALEUGUE. Estiennine VIGNES. Un enfant de feu Jean DOROC. Bernardine MORAN. Martin de PONTEILS, fils de feu Sr de PONTEILS, maître de la poste de Saint Vincent et d'Estiennette DANGOU. Etienne LACORNE. Catherine GRATELOUP. Maribone LACABANE, "dicte Francise". Marie DUVIGNAU. Mengine SOLOMBAR. Catherine DOROC. Catherine DUBOST. Un enfant de Mr DESIST médecin. Saubat DUVERT, pbre prébendier.
Jean PELEBESIN, enseuvelye devant la porte de l'Eglize.
Jean BALANQUER, "pbre prébendier et curé de Bouret; il légua la somme de 150 livres à la charge de dire et célébrer annuellement et à perpétuité pour le repos de son âme deux fois Matines doffice, deux fois obssèque et deux messes hautes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
Catherine BALANQUER "vefve"; elle laissa "la somme de cent livres à la charge de dire et célébrer pour le repos de son âme annuellement et à perpétuité une fois matines d'office obssèque et messe haute de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
1651
Bernardine de PONTEILS, "ensepvelie le mesme jour quelle feust baptisée". Une petite fille de Jean CAMPET "apoticaire" et de Marie BALANQUER. Une petite fille d'Estienne DOSHIEUX et de Petitone BALANQUER.
Un petit enfant de Marie DELIT. Estienne DOROC dit "Pitron".
Bernardine de MONGRUER; elle légua "deux cents livres à la charge de dire et célébrer pour le repos de son âme annuellement et à perpétuité trois fois matines d'office, trois obssèques et trois messes hautes de Requiem avec les Repons à la fin de chaque office".
1652
Jean BALANQUER "fils à Estienne BALANQUER". Marie LIT. Catherine de MONGRUER. Jean de PONTEILS décédé le mesme jour qu'il a esté baptisé. Catherine de FOS-SECAVE. Marie FOURX. Pierre ROUBISSON, "potier destain".
Catherine DANGOU, "femme à Mr Bernard de FOSSECAVE". Catherine DUZERT.
Jeanne de FOSSECAVE, "femme à ROMANIN".
Catherine de LAUDOAR, "femme à Brunon de CASAUBON". Jean LACABANNE.
Estienne BARRERE, "notaire royal". L'enfant de Mr LADEBEYRES.
1653
"Madselle" Catherine de POLONAUS, "femme de Jehan Loys de SIST, médecin". Marie COUMPS. Catherine de PONTEILS, "mère à Mr Jean de PONTEILS, pbre et prébendier". "Petit Jean" de BAYLE, "fils à Jacques de BAYLE".
Jean de PONTEILS, fils au Sr le grand Joan. Jehanne de BRUTAILHS.
Matine de VARRINE. Jacques DARTIGUELONGUE. Madeleine DUHOURNS.
1654
Me Bertrand LACABANNE, "dit de Bertruilh", âgé de "environ quatrevinx ans". "Sieur Jean Louis de CIST, doctur en médecine". Saubat DUBOST, "autrement Jandic".
1658
"Mr" Estienne DULER, pbre et prébendier, 82 ans; il laissa "deux cent livres à la charge de dire et célébrer annuellement à perpétuitté quatre fois matines d'office, deux fois obssèque et une messe hautte de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
La vieille FOURX. Jean CAULE, gendre à Jean SIAN.
1659
Estiennette VAUQUINE.
1662
Joseph DUCASSO, "docteur en théologie, prieur de Capbreton, Labenne et Bouret"; il laissa "deux cent livres à la charge de dire et célébrer pour le repos de son âme annuellement et à perpétuité quatre fois matines d'office, deux fois obssèque et une messe hautte de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
1663
"Sieur Etienne de FOSSECAVE et Demoiselle Marie DUVIGNAU, conjoints; ils léguèrent cinq cents livres à la charge de célébrer annuellement dix fois matines et dix messes hautes du grand office avec deux réponds à la fin de chaque office".
Jeanne de CHERTE, "vefve de feu Raymond de FOSSECAVE"; elle laissa trois cens livres pour six fois matines et six messes hautes du grand office avec le Libera à la fin de chaque office".
1664
Estienne JOSSIS, 12 ans.
1666
Claire COROCQZ; elle laissa "soixante livres pour annuellement et à perpétuité deux messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque messe".
Me Jean de NAVAILLES, pbre prébendier, vicaire; il laissa "trois cents livres pour annuellement et à perpétuité cinq fois matines d'office, trois fois obssèque et trois messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin".
1667
Jean DESPINGS, pbre prébendier.
Me Jean de CASAUNAU, chirurgien; il fonda "obit à perpétuité pour lequel il laissa 750 livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme annuellement quinze fois matines d'office, quatre fois obssèque et quatre messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
1668
Marie de PONTEILS, 6 jours. Bernardine SOLOMBA, 80 ans.
Etienne DULAURENS, 50 ans. Marie LAMOREN, 60 ans.
Catherine de FOSSECAVE, 17 jours, "fille de Sr Estienne de FOSSECAVE, premier Jurat et de Delle Marie DUVIGNAU.
Jean DANGOU, "dit Hillolic du Bournes, 80 ans ou davantage.
Catherine DARMORE, "demle veuve", 80 ans. Catherine SAUVESCURE, 6 ans. Janicon LARTET, 70 ans. Jeanne de LANDOAR, "femme de Mr Etienne de LABORDE, notaire royal".
Jeanne PINSOLLE, "fille de Sr Marticot PINSOLLE et femme à Sr Jean de LIBET".
1669
Jean LAFARGUE, "de Caillau". Sauvat de MILHAN, fils de Mr Estienne de MILHAN et de Jeanne de LABORDE, 15 mois. Gratianne GENSOUX, 84 ans.
Catherine PEYNEAN, "servante de Mr DALTERCAZAUX, prêtre", 86 ans.
Jeanne DEPETIS, 70 ans.
Mr Jean de PONTEILS, "prestre prébandier de Capbreton, et dernier curé de Soorz". Sauvat GAILLARDIE, Me Chirurgien", 50 ans. Jeanne de BAYLE, "six semaines". Catherine HERAUT, "veuve". Jeanne de VEYRES, 7 ans. François DUVIGNAU.
Estiennette de VEYRES. Catherine de MONGRUE "veuve de feu François DUVIGNAU". Jeanne SAINT MARTIN, "femme de Jean DANGOU, du Bournès". Jeanne DUBOUE, 80 ans. Dominique, "fils de Sr Anthoine DARLONS, né, baptisé, mort le même jour et enterré avec sa mère Ysabeau de FOSSECAVE". Pauline BATHURT, "veuve".
David DUPLESSY, 6 mois. Bernardine GENSOUX.
1670
Matthieu de JOSSIS, "fils de Mr le juge", 15 mois.
Etienne de MONGRUE, 22 mois. Jean de CASAUNAU, "1er fils de Sr Matthieu de CASAUNAU et de Delle Marguerite DESVIGNES", 18 mois. Jean de JOSSIS, "fils de Mr de JOSSIS", 5 ans. Jean de MILHAN, 4 ans et un mois.
Sauvat de JOSSIS, 2 ans et 1/2. Marie de BAYLE. Estienne DUVERTON, "Bournes". Pierre LACABANNE, 75 ans. Catherine MARCHAND.
Marie de CASAUNAU "surnommée Desby", 82 ans; elle fonda un obit à perpétuité et légua deux cents livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme annuellement quatre fois matines d'office deux fois obssèque, et deux messes haultes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
Catherine LARRUGAN. Ogier de la GAILLARDIE. Estienne POUILLON, 55 ans. Sauvat de CASAUNAU, 4 ans.
"Un garçon de Pierre SAUVESCURE et de Marthe DANGOU, 5 ans et quelques mois". Catherine CAMPANG. Jeanne LESTACHIS, 83 ans. Jeanne BUISSON, dite Lagreulet. Estiennette DARLONS, "dite Darnaud; elle fonda un obit à perpétuité pour lequel elle légua 350 livres à la charge de célébrer annuellement cinq fois matines, trois fois obssèque et trois messes haultes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
Catherine LABAT, 5 ans. Jeanne de BEAUREGARD, "veuve de feu Me Jean de CASAUNAU". Catherine de JOSSIS, "fille de Mr le juge", 13 ans.
Marguerite LABEYRIE; "elle fonda un obit à perpétuité pour le repos de son âme et légua 300 livres à la charge de célébrer annuellement six fois matines d'office, quatre fois obssèque, et quatre messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de l'office".
Marie DULER, "veuve de Mr Ogier de LACABANNE, Procureur du Roy de Benesse", 80 ans.
1671
Jeanne VERGES. Catherine DUVERT, "femme du Sr CAMPANG".
Marie LACABANNE, 5 ans. Jean de VEYRES, avocat en la cour. Jeanne DUPRUIL.
Marie DELAURANS, "femme de François FOURX", 28 ans. Etienne de FOSSECAVE, 2 ans. François DESLUX, 2 mois. Jean LARRALDE, "natif de Saint Jean de Luz lequel s'est noyé dans la rivière du Gouf". François BENDIAC. Marthe GENSOUX, 12 mois. Catheri-ne de JOSSIS, "fille de Mr le juge", 4 ou 5 ans.
Jeanne BALANQUE, "fille de Sr Sauvat BALANQUE et de Catherine de FOSSECAVE", 3 ans. Sr Saubadon de CASAUNAU, 8 ans et onze jours. Bernardine MAYSONNAVE. Matthieu DUPLESSIS, 1 an. Etienne de LACABANNE, "notaire royal en la paroisse de Bénesse". Sauvat LARTET, 8 ans. Marie CAMPET, 19 ans.
Estiennette de LAGAILLARDIE, 80 ans. Ménionin DORDESON, dit "Payon".
Menionin GRATELOUP. Marie, "surnommée Labailleng".
Mr Estienne PINSOLLE, "notaire royal". Gratiotte BALANQUER, 80 ans; elle fonda "un obit à perpétuitté et légua septante cinq livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme une fois mattines, une fois obssèque et une messe hautte de Requiem avec les réponds à la fin".
1672
Estienne de BAYLE, 12 mois. Me Estienne de LABORDE, "notaire royal".
Menaut BATHURT. Estienne DUCASSOU, 80 ans. Charlotte CAULONQUE, 3 ans. Jeanne TARTAS. Marie DUCASSOU. Estiennette DUSENE. Estienne LACABANNE.
Gachernon de FOSSECAVE. Estiennette SOLOMBAR. François LABAT, "tailleur".
Marie LABORDE; elle fonda un obit à perpétuitté et légua 150 livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme annuellement une fois matines d'office, deux fois obssèque et une messe hautte de Requiem avec le réponds à la fin de chaque office.
Marie BALANQUER. Bertrand de PONTEILS, 4 ans. Charlotte LARNIG. Marie DESCLAUX. Estiennette LACORNE. Jean de CASAUNAU, 22 mois. Jean DUBOC.
Estienne SAINT PE, 56 ans. Jean SOUBIE, "surnommé Chalosse".
Bernard LABORDE, "décédé de mort violente", 22 ans.
Marie CAPDEVIELLE, "servante de Mr le juge". Catherine DOSLIEUX.
Bertrande DUVIGNAU, "fille de Mr Estienne DUVIGNAU, notre et femme de Jean de LIBET". Mr Estienne DIMILHAN, "notaire royal et greffier de Capbreton et de Maremne".
1673
Jeanne DEGESTAS, "june fille". Estiennette DUHAU, "veuve".
Catherine de VEYRES, 12 ans. Robert DARBO, "de Castelmerle".
Catherine LACABANNE, 77 ans. Marguerite LESGO. Jeanne DELUCETZ.
Catherine MONGAURIN. Jeanne CASTETS. Nicolas LARRUGAND.
Catherine de FOSSECAVE, "femme de Sr Sauvat de MONGRUER". Estiennette TAUZIETZ. Marie de PONTEILS, "dite Desanté". Gratianne DOUSSY, "femme à David de CASEILS". Marthe FOURX, (dite "Marie petite") femme de Mr DANGOU, Procureur du Roy; elle fonda un obit à perpétuitté et légua la somme de 150 livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme annuellement quatre fois obssèque et quatre messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
1674
Pierre DARION, 18 ans. Jean PUYO. Dominique DUTAUZIA, Me chirurgien.
Estiennette DEGESTAS. Jean DEBEHOLA, 3 ans. Dominique de FOSSECAVE, 7 mois. Bertrand LACABANNE, "noyé à la pêche". Jeanne de FOSSECAVE, 6 ans.
Marie LAFARGUE, 20 jours. Matthieu DESLIX, 18 jours.
1675
Jeanne MARSUIL, "veuve", 75 ans. Jeanne LACABANNE, dite "Moneau".
Amand BRUTAILS, 9 ans. Jean DUMORA, "dit Honnabe". Jean de MONGRUER, "dit Gouyon". Catherine de BEAUREGARD. Sauvat de MONGRUER, 76 ans. Estiennette de CASAUNAU, 17 jours. Catherine de MONGAURIN, "veuve de feu Estienne de MONGRUER".
1676
Barthélemy de FOSSECAVE, 29 ans. Marthe DUVERT. Etienne CAMPET, 8 ans. Marie CABARNES, "3 mois et demy". Jean MINVIELLE, "du Bournois".
Suzanne de JOSSIS, 7 mois. Pierre BATHURT, 8 mois.
Delle Anne DUPRUILH, "femme de Sr Bernard de FOSSECAVE". Pierre de FOSSECAVE, fils à Sr Bernard de FOSSECAVE et de feu Anne DUPRUILH, 4 mois".
Claire de FOSSECAVE, 3 mois. Estiennette BALANQUER femme d'Estienne DOSLIEUX.
Sauvat de MONGRUER, "fils de Sr Alexandre de MONGRUER", 3 ans.
Jean LUCASSON, "du Bournois". Jean LAPORTE, 16 mois. Catherine DARLONS, 9 ans.
Jean LACABANNE, 7 ans. Me Alexandre DANGOU, Procureur du Roy de Capbreton.
Jean de LANNES, "notaire royal". Jeanne de FOSSECAVE, 2 ans.
Estiennette CAULONQUE, 5 ans. Marie de FOSSECAVE, 21 ans.
Antoine LACABANNE, 3 mois.
1677
Gratianne POUILLON, 2 ans et 1/2. Catherine DESCLAUX. Barthélémy PINSOLLE, 2 ans 1/2. Matthieu de PONTEILS, "fils d'Arnaud de PONTEILS", 13 ans.
Maribonne PELEBESIN. Marthe DANGOU, "femme de Jean de LIBET".
Marthe DANGOU, "veuve de Jean SAUBESCURE". Charlotte de MONGRUER.
Isabeau de MONGRUER. Jean de JOSSIS, "Juge royal de Capbreton". Jeanne de GALARD, "femme d'Arnaud de PONTEILS".
Jammotoin ("Jacqmoton") de LANDOAR, dit "Désiré"; il fonda, avec sa femme Catherine LARRUGAN, "un obit à perpétuitté et laissèrent 300 livres à la charge de célébrer annuellement, pour le repos de leurs âmes quatre fois matines d'office, quatre obssèques et quatre messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
Marianne PINSOLLE, "femme du Sr CABARRUS".
Jeanne de CHERTE, "femme de feu CABARRUS". Jean de JOSSIS, 10 mois.
1678
Jeanne CAULONQUE. Marie DUSERT, "dite Hardote". Amand CAZENAVE, 18 ans. Joseph DARNAUDET. Etienne PUYO, 10 ans. Amanieu BRUTAILS, "sergent royal et pos-tulant au présent lieu".
Suzanne de JOSSIS, "Demle, femme de Mr Mathieu DANGOU". Sauvat GALARD, 57 ans.
François DEPAUL, "pbre et prébendier de Capbreton, né à Pouy, proche d'Acqs et neveu de M. Vincent, fondateur de la Congrégation des Prêtres de la Mission".
Marie DUVERT. Sieur Estienne DUPLESSY, "homme d'Armes, noyé dans la rivière de ce lieu, estant allé pour se baigner".
Dominique GLAIRAC, 3 ans. Adriane BESTAVEN, 7 ans. Catherine DOSLIEUX, "veuve".
Marie BALANQUER, "veuve".
1679
Matthieu DANGOU, "dit Hillon". Marthe de LANNES, "femme d'Estienne DOSLIEU". Janchinoy CASTETS, "du Bournois". Marthe LAVOUGANT. Catherine NIORTHE.
Marie TARTAS. Marguerite LACORNE. Jean LARTIGUE, "tailleur".
Marie LAFARGUE "femme de Jean PAUAN". Bernardine DUVERT, "femme de François DABADIE". Sr Estienne DUVIGNAU, "dit Billaudon".
Marthe DUBRUNET, "veuve du Bournois".
1680
Barthélémy FOURX. Catherine DERCY, "veuve". Pierre de CASAUNAU, "bourgeois du présent lieu". Guillaume SAINT MARTIN, "dit Hourné". Guillaume DOSLIEU, 72 ans. Estienne DOSLIEUX, "fils de feu Guillaume". Hélène de MONGRUER, femme DARNAUDET. Marie DEBATS, 12 ans. Jean MIRAMBEAU, 6 ans.
Bernard de CABARRUS, "fils de Bertrand de CABARRUS et de Jeanne BALANQUER", 15 mois. Estiennette COURTIEUX, "femme de Vital BATHURT".
1681
Jeanne LAFARGUE, "femme de Dominique CAULONQUE". Etienne DEHOLA, 3 ans. Marie DORDESON, "femme de feu Estienne DULER, forgeron".
Estienne DESLUX, "tailleur".
Gratianne GENSOUX, "dite Bulete, femme de Pierre de Bayonne; elle fonda un obit à perpétuitté et légua cent livres à la charge de célébrer annuellement une fois matines d'office, une obssèque et deux messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
Estienne DOSLIEUX; il laissa 150 livres à la charge de célébrer annuellement et à perpétuité pour le repos de l'âme de Guillaume DOSLIEUX et Gratianne TARTAS, ses père et mère, deux fois matines d'office, deux fois obssèque et deux messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office.
Jean DESTEFEN, "tailleur". Suzanne de VIGNES, "demoiselle, veuve de feu Mr Jean de JOSSIS, juge royal".
Jeanne de BAYLE. Estienne de VEYRES, 22 ans. Estienne de FOSSECAVE, "bourgeois de Capbreton". Marie de MONGRUER, "dite Janique". Antoine GENSOUX.
Jeanne DESLUX, 1 mois. Estiennette DEMU. Gratianne TARTAS, "veuve de feu Guillaume DOSLIEUX; "elle légua 150 livres à charge de célébrer annuellement pour le repos de son âme deux fois matines l'office, deux fois obssèque et deux messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin".
Estiennette LICHAVRAT, "veuve de feu Jean DUROC".
1682
Jean LAFARGUE, 3 ans. Catherine de LANNES, 2 ans.
Jeanne de BEAUREGARD, "veuve de Estienne DUVIGNEAU". Marthe DUPLESSY, 3 ans. Jean LANNES, 17 ans. Matthieu de FOSSECAVE, 20 mois. Catherine LARTIGAU, 3 ans. Estienne de JOSSIS, 2 ans. Estienne de BEAUREGARD, 72 ans.
Catherine CASEILZ, "veuve". Catherine CAULONQUE, 4 ans. Anne de FOSSECAVE, 3 ans. Marie de SOLOMBA, "Demelle, veuve de feu Mr Jean de VEYRES".
Jeanne LAFITE, 5 ans. Marie LAGAILLARDIE.
Adrianne de BESTAVEN, "demoiselle, femme de Mr DANGOU, Procureur du Roy".
Estiennette LAGAILLARDIE, 19 ans. Anne MAISONNAVE, "femme de Sr Janicon de FOSSECAVE. Raymond de PETTES.
Marie LACORNE, "femme de Sr BALANQUER, le vieux". Marguerite LACABANNE.
Marie LANNES, 1 an. Jeanne DOSLIEUX, "dite Violon".
1683
Marie DUHIEU, "veuve de feu CASAUBON, notaire royal".
Marie BALANQUER, "femme de Jean CAMPET, Me Apothicaire.
Estiennette BIARROTE, "mère de Mr Estienne LAVIELLE, prestre et prébendier". Catherine CAPDEVILLE, "veuve de Jean SOUBIE, dit Chalosse". Marguerite DELOUCHE. Martin BEHOLA, "tailleur". Jean CAMPET, "apothicaire". Marthe CAMPET, "fille de feu Jean CAMPET et femme de Jean Jacques MAGIEU allant en mer".
1684
Marie MIRAMBEAU, 5 ans. Estienne de VEYRES. Jeanne DULER, 5 ans. Estienne CAMPANG. Pierre DALTERCAZAUX, "prestre et prébendier, vicaire de Labenne; il tomba malheureusement dans le puits de la basse cour de la maison de feu Mr DANGOU et se noya avant qu'on put lui apporter aucun secours.
Catherine DESERT, "veuve".
1685
Marie DUMORA, "dite Marichon", femme de Pierre DUBOE.
Bertrande de LIBET, "veuve de feu GENSOUX". Jeanne LABORDE, 30 ans. Marthe DOSLIEUX "dite Duherrichen, veuve", 70 ans. Jean BALANQUER, 2 mois. Jeanne MONTAUSER, "veuve". Marguerite DANGOU, "surnommée Fardosse".
Jeanne GENSOUX, 20 ans. Catherine de FOSSECAVE, "femme de Sr Sauvat BALANQUER". Jean LATASTE. Ménionin CAMPANG, 63 ans. Marie DESPINGS, 17 ans. Jeanne SAINT PE. Jeanne DARIO, "femme de DORO, chirurgien". Jean DUMOLIN, tonnelier.
1686
Jean DEMOURMAN, 12 ans, "décédé de mort violente".
Jeanne de LAGAILLARDIE, "femme du Sr Ogier CAULONQUE"; elle légua "200 livres à la charge de célébrer annuellement et à perpétuité pour le repos de son âme trois fois matines d'office, deux fois obssèques et deux messes hautes de Requiem avec les réponds à la fin".
Jean DOUSLIEUX, "du Bournois".
Catherine de BEAUREGARD, "Demoiselle, veuve de Jean de JOSSIS; elle fonda un obit à perpétuité et légua 600 livres à la charge de célébrer pour le repos de son âme et de ses ancestres huict fois matines d'office et huict messes hauttes avec les réponds à la fin de chaque office".
Estienne DANGON, "fils de Me Mathieu DANGON, juge de Capbreton", 20 mois. Marie LAFARGUE, 30 ans. Marie LATERRADE, "femme de Guitard LARTET".
Marie BALANQUER, "de Lartet", 3 ans. Claire DECORROS.
1687
Jeanne DUVERT, "veuve dite de Gourjon". Estiennette LACABANNE, six semaines. Jean Fris FORGUES, "Régent de ce lieu" ("enseveli dans l'intérieur de Capbreton"). Marie Petite DUMORA; elle fonda un obit à perpétuitté et légua 150 livres à la charge de célébrer annuellement pour le repos de son âme, trois fois matines d'office et trois messes hauttes de Requiem avec un Libera tout au long après les offices.
Catherine BERRAUTE, "femme de Gratian DUPOY". Pierre GALARD.
Jeanne DUVERT, "femme de Jean LARROQUE, tisserand". Jeanne BARADE, femme du Sr LABORDE, chirurgien. Catherine DUPRUIL, "surnommée de Boudigau".
Estiennette de CASAUNAU, "femme dite Chertote".
Marthe DUVIGNAU, "femme de Sauvat de GALART"; elle fonda "un obit à perpétuité et légua 225 livres à la charge de célébrer annuellement trois fois matines d'office, une fois obsèque et trois messes hauttes de Requiem avec les réponds à la fin de chaque office".
1688
Me Estienne DUVIGNAU, "notaire royal".
Gratianne LAFARGUE, "veuve de feu Estienne POUILLON". Arnaud LABORDE, "chi-rurgien". Bertrand DULER, "enterré dans la fosse". Jean LANNES, 12 ans. Sauvat de CASAUNAU, "gendre de Mr GESTED d'Orthevielle". Jeanne DUVIGNAU, "veuve". Marie DESLIX, 18 ans. Catherine DEBARDOS. Magdelaine DORDEZON. Marie DUBOE, "femme de Sr Estienne DESLIX". Bernardine DUCAMP, "dite Hillone". Marie GLAIRAC.
Catherine BALANQUER, "fille de Jamoton BALANQUER". Estienne de LIBET, 82 ans.
1689
Me Estienne LAVIELLE, pretre et prébendier de Capbreton.
Estienne PINSOLLE, "dit Estenon". Bertrand DOUSSY. Marie DEPIOS, veuve de feu LAFITTE, sergent. Jeanne LABORDE, femme en premières noces de feu Estienne DEMILHAN, notre royal, et, en secondes noces de Me DEBERQUO aussi notre royal habitant de Mimizan en Born.
Estienne DOSLIEUX, 10 ans. Sauvat de PONTEILS, 4 ans. Dominique SAUVESCURE, 3 ans 1/2. Marie LANNES, 2 ans. Jeanne GILIBERT, "femme de Jean CASTETS".
Jean LARTIGAU, 7 ans. Jeanne de LAPORTE, "fille de Me Jean de LAPORTE et de Marthe DARLONS. Marie DELALHEUDE, "femme de Marticot PINSOLLE".
Jean de LAPORTE, "notaire royal". Martin DUVERT, "dit Lichane".
Marthe de LANDOAR, dit "Marchand".
1690
Jean TAURIETS, "marinier". Marie DAUDOINGZ, "veuve de feu Me DUHAU".
Sauvat BALANQUER, "Fabriqueur de l'église". Elisabeth LAVIELLE, "veuve de feu Estienne de LIBET". Estiennette DEMORMAU, "surnommé Jolic".
Gratianne LAFITTE, 17 ans. SAUVESCURE, 20 mois.
Marie DORDEZON, "veuve de feu Me Estienne DUVIGNAU, notre royal".
Bertrande BRUTAILZ, "veuve de feu Me Jean LANNES, Nre royal".
1691
Bertrand LACABANNE. Claire DUSENNE, "femme de Sr Jean SAUBESCURE".
Catherine DOSLIEUX, "femme de Sr Ogier CAULONQUE". Dominique DARRODEZ, 15 ans. Bertrand de CABARRUS, 3 ans. Marthe LARRODEZ, "femme d'Estienne DOSLIEUX". Marie Jacobé Dominique de LAPORTE, "fille de feu Mr Jean de LAPORTE et de Marie DARLONS", 27 mois.
Bernard de CABARRUS, 2 ans. Catherine de CABARRUS, 4 ans.
Catherine DANGOU, "fille de Me DANGOU, Juge de Capbreton et de demoiselle Thérèse DUPRUILH". Marie DULER, 4 ans. X MIRAMBEAU, 10 ans.
Gratianne MONTBRUN, "femme d'Estienne PINSOLLE". Claire CASAUBON "veuve".
Janote MOMBRUN. Estiennette DUTEY, "femme de SAINTAIQUE, tonnelier".
1692
Estiennette DELISSARRAQUE, "femme du Sr Barthélémy de FOSSECAVE".
Pierre DUBOUE, "surnommé Bourron". Marie de CASAUNAU. Marie LANNES, "femme du Sr Dominique CAULONQUE". Estiennette de BATZ, "veuve, mère du Sr Dominique CAULONQUE, 76 ans". Anne BALANQUE, veuve.
1694
Bernardine LAVIGNE. Jeanne LABORDE, "veuve". François CAULONQUE, "matelot". Nicolas DOUSSY, cordonnier. Jeanne DUBOF, "surnommée Boueri". Martin PINSOLLE, "surnommé Marticot, 87 ans"; Marthote DELISSARAQUE, "veuve". Catherine PINSOLLE "femme de Barthélémy MAISONNAVE". Jeanne MAISONNAVE, "femme de Jean LABORDE".
Jeanne DUHIEU, "femme de Mr Antoine DARLONS, notre royal; les deux fondèrent un obit à perpétuitté pour lesquels ils léguèrent 282 livres à la charge de célébrer annuellement pour le repos de leurs âmes et de leurs ancestres trois fois matines d'office, deux fois obssèque et six messes hauttes avec les réponds à la fin de chaque office".
Marion de LAPORTE, "veuve". Mr Jean Bernard de VEYRES, "greffier de Capbreton". Estiennette CASEILZ, "femme de François FOURX". Arnaud DARNAUDET. Jeanne DUHAU, "femme de Sauvat BALANQUER de la Corne". Gratianne CARRERE.
Marie SAINT MARTIN, "veuve". Marie DELOUSIE, "femme de Jean LAVIGNE, chirurgien". Paul LAGARDE, "chirurgien".
1695
Marthe de CASAUNAU, 88 ans "veuve de Dominique DARLONS, mère à Mr DARLONS prieur de Capbreton, et à Mr Dominique DARLONS Secrétaire des Comandemts de Mgr le Prince de Condé, qui vint de Paris pour voir sa mère, et son frère, et ses autres parents et amis: il ne put voir sa mère dont il apprit la mort à Bourdeaux".
Me François SENS, "pbre prébendier".
1696
Jeanne BOYRIAU, "femme de Barthélémy GINGETZ". Mariebonique CAMPANG. Arnaud DOSLIEUX. Catherine de CASAUNAU, "femme de Mathieu MIRAMBEAU".
Jean DESLIX, "né, baptisé, mort le même jour", et enterré dans le monument appelé de Saubadie". Sauvat DANGOU, "dit Hillon".
1697
Thomas DENOINT, 66 ans. Marie BESTAVEN, 6 ans. Josèphe BESTAVEN, 5 ans.
Marie LAGAILLARDIE, "dite Soulet". Demoiselle Marie DUVIGNAU, "veuve de feu Sieur Estienne de FOSSECAVE". Estiennette LIBET, 15 mois. Sauvat DANGOU, "dit Hillon".
1698
Me Estienne DARLONS, pbre prébendier.
1699
François LABADIE, "chirurgien". Marie DULER veuve.
Jean DELARUE, "de la maison de Janchinoy du Bournois". Jeanne DUBARRAIL, "dite Chourritine". Jeanne DEPONS, "femme de Jean DEBOURDET". Marthe GAILLARDIE, 27 mois.
1700
Estiennette DESPINZ, "veuve de feu LANDOAR, dit Manga".
Catherine MIRAMBEAU, "femme de Janicoton CASTETS, du Bournois".
Jean DUVIGNAU, "le père dit Pignada", 80 ans. Bernard LAFARGUE. Pierrot CASTETS. Bernard BASTIAT, "natif de Mugueron, cavalier de la brigade de Labenne".
Catherine LAFITE, "femme de Pierre GUIXANE, du Bournois".
Estienne PINSOLLE, "dit Peyllin". Catherine LABORDE, "veuve de feu Estienne BRUTAILZ, morte subitement".
1701
Estounine DELOUSSE, 80 ans. Marie DUPOY, 22 ans.
Jeanne DANGOU, "femme de Laurens BRUNET". Estienne DUSER, "mary de Laurence SOLOMBA", 60 ans. Guillaume GAILLARDIE, 25 mois. Estienne GAILLARDIE, "5 mois et 8 jours". Catherine DOUSSY. Jeanne LAPORTE, veuve dite la Douche.
Suzanne CAULONQUE, "fille de Sr Dominique CAULONQUE et de Claire SALLENAVE", 5 ans. Estienne BALANQUER, 3 ans. Suzanne DEBOST, veuve, 80 ans. Jeanne DUMORA, "veuve dite Moralote". Catherine LARTET, "femme de Sr Jean PINSOLLE, marticot".
Estiennette LAGAILLARDIE, "dite Boyique, femme de Jean CASTAGNET, charpentier". Bertrande MOMBRUN, "veuve". Catherine LAFITTE, "veuve de feu LAPARADE".
Marie DOSLIEUX, "femme d'Estienne PUYO". Marie DOROC, "femme de Sr LACROIX, chirurgien". Janicon de FOSSECAVE, "Iarran", 82 ans.
(Ajouter : Claire BEHOLA, septente ans ou environ)
1702
Jean DESLIX. Marie de CASAUNAU, "veuve de feu Pierre PINSOLLE, dit Marticot". Estiennette PINSOLLE, "veuve". Estiennette DUSENNE, "veuve de feu Sr de CASAUNAU", 92 ans.
Jeanne BATITURT femme de Sr Dominique LARRODES, premier Jurat de Capbreton, inhumée dans leur monument. Estiennette BORS, "femme de Bertrand CASTETS". Jeanne LARTIGAU. Marie BALANQUER, "veuve du Sr Sauvat de LIBET".
Estienne DARLONS, "prieur de Capbreton et Labenne et directeur de la chapelle du Bouret, 65 ans: il a resté 38 ans Prieur de Capbreton, et mourut le 2 octobre, généralt regretté de tous ses paroissiens qui le regardaient comme leur père". Il laissa "72 livres à charge de célébrer chaque année deux messes hautes avec diacre l'une le jour et feste de tous les Saints et l'autre le jour et feste de S. Etienne, 1er martyr à la fin des matines fondées les d. jours par feu Me Estienne DULER, prêtre, son oncle, et ensuite des d. messes chantées le libera tout au long sur la fosse où le d. Sr DARLONS a été enterré et ce tant pour le repos de son âme que celle du Sr DULER".
Sr Jean BALANQUER, Mary de Marie LARTET. Marie DARIOU, "femme de Jeanon DARNAUDET". Jeanne BATHURT, 70 ans. Marie Bonne, "dite de Caillau". Pierre BRUNET, "matelot". BENGEIGNOT, fils d'un capitaine de navire et HABAINS, capitaine en second: "les deux corps furent portés à l'entrée de cette paroisse du costé de la mer, pour leur donner terre sainte, il s'est trouvé qu'un navire de St Jean de Luz ayant été en cource et s'étant battu avec un Hollandais, le capitaine du dit navire, nommé BENGEIGNOT de St Jean de Luz nous déclara qu'un de ces deux corps estait celluy de son fils Cadet et l'autre du nommé HABAINS, son capitaine en second et en même temps nous pria de les enterrer dans l'église".
1703
Bernardine LAMOULIATE, 80 ans. Marie SOLOMBAR, 60 ans, mise dans un tombeau de cette église. Catherine LARTIGAU. Jeanne LABORDE. Estiennette ... ?
Jeanne de St AGNE, "fille de Jean de St AGNE".
Sr Arnaud de PONTEILS, bourgeois de ce lieu. Catherine LARTIGAU, 13 ans.
Barthélémy GINGETS, "forgeron et benoit de cette église". Jeanne LARROUDE, 7 ans et quelques mois. Jeanne FOURX.
1704
Laurence SOLOMBAR "veuve de feu Estienne DUSES". Bertrand LARTIGAU, "tailleur". Jean DESLIX, 6 ans. Jeanne CASALIS, 8 ans. Marguerite MINVIELLE "trois vingt ans". Jean LARTIGUE, 18 ans, "se noya au rivage de la mer en compagnie d'Arnaud DANHIL". Jeanne LAVIGNE, 70 ans, "mourut dans la communion des Saincts et munie de tous les sacrements". Catherine MARSEUIL, 30 ans, "femme de Jean LABORDE".
1705
Jean LANNES, "capitaine de navire", 70 ans.
Jean-Jaule CLAVERIE, "d'état de labeur plus de 80 ans".
1706
Me Etienne DANGOU, 66 ans, "notaire royal et procureur fiscal de cette juridiction". Barthélémi de FOSSECAVE, "le cadet de Larran, 80 ans".
1707
Estiennette BALANQUER, "veuve de feu Sr Arnaud de PONTEILS".
Catherine de CABARRUS, 58 ans. Joseph VEYRES, 18 mois. Catherine POUILLON, 70 ans. Jeanne DUSAULT, "dite La Noune", 70 ans. Mariotte MARSEUIL, 68 ans. Saubat MOMBRUN, 70 ans. Estienne CAULONQUE, "tailleur d'habits".
Me André PLANTER, "prêtre et prébendier d'une des six prébende de Lalanne, 63 ans, inhumé dans le monument de Mrs les Prébendiers".
1708
François LACROIX, 8 ans. Antoine DARLONS, "notaire royal, 70 ans".
Marie LAUZIAT, "veuve", 65 ans. Jeanne LAPARADE, "veuve au Sr LAHARIE".
Mr Me Mathieu DANGOU, "Juge de ce lieu", 66 ans.
1709
Etienne CAULONQUE, "dit Bouchet", 90 ans.
Jean LANNES, "de Bouère ancien capitaine de navire", 70 ans.
1710
Jean LABORDE, "dit Chanpinton", 50 ans. Marie de CHERTE, 70 ans.
Jeanne CARRERE, "dite Duhau, veuve de feu Guillaume PAVILLE", 70 ans.
André LACOSTE, "de Pignada", 35 ans. Bernard de FOSSECAVE, "chertot décédé après de longues infirmités", 64 ans. Jeanne DARNAUDET, "de George", 60 ans.
1711
Marthe LABRUQUERE, 35 ans. Catherine LAFARGUE, "veuve de Sr. Alexandre BALANQUER dit Ladresse", 75 ans. Catherine LAPORTE, veuve de Barthélémy LAMOLIATTE, 70 ans. Marthe DESLIX, "veuve de Sr Alexandre BALANQUER de Lains", 47 ans.
Marie LIBET, "femme de Mathieu MIRAMBEAU", 48 ans.
Marie LAVIELLE, "veuve dite Franquette", 70 ans. Etiennette MONGRUE, "fille non mariée", 24 ans. Jeanne BALANQUER, "veuve de Salvat DANGOU", 48 ans. Anne CASAUX, "fille de feu Sr François CASAUX et de demoiselle Marie de FOSSECAVE", 12 ans.
1712
Catherine DANGOU, "femme Cazalis", 40 ans. Etiennette de CABARRUS, "fille de feu Barthélémi de CABARRUS et de Jeanne de LABORDE", 25 ans.
Jeanne PETTES, "femme de Jean MINVIELLE, dit Bouillon mari de la susdite décédé le lendemain, inhumé dans la même tombe", 70 ans.
Marie DESPINGS, "veuve LABRUQUERE", 64 ans. Adam LABADIE, 20 ans. Catherine LAMOLIATTE, "dite Contique", 40 ans. Antoine TAURIETS, 23 ans. Marthe DANGOU, "dite Comtesse", 65 ans. Catherine DUHAU, "veuve de feu Sr Bernard LAFARGUE", 70 ans. Jeanne BALANQUER, "femme de Sr Bertrand CABARRUS", 64 ans.
1713
Sr Alexandre de MONGRUE, "vivant Capitaine du fort de la ville de Bayonne", 80 ans. Barthélémy LAMOLIATTE, 70 ans. Jeanne MONGAURIN, 60 ans.
1714
Marie BERTAILS, "veuve de feu Sr Estienne CABARRUS", 45 ans.
Jeanne de ... (?), décédée de mort subite", 80 ans. Sr Saubat BALANQUER, "ancien capitaine de navire", 70 ans.
Sr Bertrand de CABARRUS, "bourgeois du présent lieu et ancien capit. de nav. mort d'apoplexie", 76 ans. Sr Dominique CAULONQUE, "bourgeois du présent lieu", 65 ans.
Jeanne BONAQUET, "belle mère de Sr Jacques LAMOLIATTE".
Dem. Thérèse DUPRUILH, "veuve de feu Sr Mathieu DANGOU juge de Capbreton".
Marie VIALA, "femme du nommé JENSIGNON", 30 ans. Marguerite LALANNE femme du nommé BELLENJUS, 23 ans. Catherine LABADIE, "femme du Sr Martin CASTETS".
Etiennette DUVERT, "dite Pontoune de la Branere". Jeanne CAULONQUE, "femme du Sr LIBET", 37 ans. Estiennette LAHARIE, 6 ans.
Catherine SABONE, décédée subitement, 55 ans. Demlle Marie de FOSSECAVE, "veuve de feu Sr François CAZAUX, vivant Procureur de Marpatz et Nassiet".
Catherine DUCASSOU, "femme de François DUVERT du Bournois".
Sr David de FOSSECAVE, "frère du Prieur qui écrit: Mon frère a malheureusement péri dans la nuit du 20 au 21 décembre se rettirant d'un naufrage qui était du côté de Labenne. Son cadavre fut trouvé le 22 au matin entre les sables du côté de la Pointe où il étoit selon les apparences et le rapport de la Justice mort de froid et de mauvais temps".
1715
Jeanne CLAVERIE.
1716
Arnaud CHACON dit Guinguay, 70 ans. Catherine DULER, 80 ans.
Me Jean PEYRAUBE, "pretre et prébendier", 70 ans, "inhumé le 1er septembre, l'office fut célébré par DESPINGS, LAVIELLE, DUPOURTAU, pbres pbendiers, BALANQUER, clerc-tonsuré, FOSSECAVE, prieur curé de Capbreton et La Bene. Pierre GUICHENE dit Pierricq de Mariotte de Bournes, 70 ans.
1717
Jeanne BETILLE, "dite Janine de Bouchet". Demoiselle Marie DUPLESSI, "femme de Sr Alexandre LAPORTE, procureur juridictionnel". Jeanne ROUX.
Bertrand GLAYRACQ, Jean DUBECQ, Etienne MAISONNAVE, Arnaud DUSES, Pierre DUPONT qui ont péri malheureusement avec Bernard DUFAU non retrouvé sur la chaloupe de MIRAMBEAU dit le Faussure revenant de la pêche de la liche, la chaloupe s'étant traversée sur le boucau de Capbreton en voulant entrer ne s'y estant sauvé que le d. MIRAMBEAU avec trois autres qui sont venus à terre demy noyés, les dits DUSER, DUPONT, MAISONNAVE et quinze jours plus tard GLAIRACQ ont été trouvés noyés et esté ensevelis dans l'église".
1718
Claire CASTAIGNEAUX. Marie DOUCI dite Poutoune de Coulau.
François FOURX, "près de 100 ans, très honnête homme du sentiment de tout le monde". Marguerite CHARTRON. Mathieu MIRAMBEAU, 70 ans.
1719
Charlotte GALARD, "femme CASTETS". Etienne TISTACHE. Jouane LARRODES, 75 ans. Graci FORESTEY. Jeanne REY. Catherine COMARIEU. Estiennette ROUBECHENE, 75 ans.
1720
Claire GINGETS, 42 ans. Jean BALANQUER de Lartet, jurat, 34 ans, mort vers les 9 heures du matin un moment avant la Messe Notre Dame.
Jeanne BALANQUER, "femme d'Antoine DABADIE". Jeanne PINSOLLE.
Claire LALANNE, "femme de Jean LALANNE, tailleur".
Catherine LAFARGUE dite Pistoulet, 40 ans. Joseph LALANNE, "boucher".
Claire PONS. Jeanne MENO.
1721
Catherine DUPOUY, "femme DALNEL". Marthe MINVIELLE, "dite Dangou Dehaut". Jeanne DUVIGNEAU, "femme de Saubat DANGOU". Jeanne DUPONT "dite Jeamotte de Matrassaire". Catherine GENSOUX, 56 ans. Jeanne DARTHIC, "femme d'Antoine LAPORTE, arquebusier".
Catherine ..., "femme de Pierre MARCADIEU". Demlle Catherine MONGRUE, 50 ans. Dlle Marthe DARLONS, "veuve de feu Sr LAPORTE", 59 ans. Estienne LANNES, 5 ans. Mathine TABAILLEN ou de LARRUGAN, "mère à DANGOU", 80 ans.
Jean de NIORTHE dit Pelec du Bournes. Estiennette LAVIELLE, 66 ans.
Jean LANNES, "capitaine de navire".
1722
Marie TAUZIAS, 66 ans. Sr Bernard LARRODES, 80 ans.
Dlle Estiennette de BAYLE, "veuve de feu Sr GEATRACQ". Jeanne VIGOREUX.
Jeanne LASSUS dite Monbasquere. Jacques PEYROUX, "chirurgien, il voulut 12 messes hautes pendant l'année". Quitterie LAGAILLARDIE.
Marie SAUMON "dite Marigrane", 56 ans. Catherine DUVERT, "du quartier de Bournes", Marthe MANCRIEU "du Bournes".
Jean DUVERT, "marin, dit le cadet de la Branere", 40 ans, et Jeanne MONGRUER, conjoints. Marie DUVERT, 45 ans; elle voulut "un trentenaire de messes et une basse chaque bout du mois, pendant l'an de son décès".
1723
Catherine LAFARGUE, "veuve de Jean de LIBET", elle laissa une partie du restant de ses biens à la Fabrique de S. Nicolas, une autre à la Confrairie de N.D. de Pitié fondée en la dite église".
Catherine de LIBET, 70 ans. Pierre CASENAVE et Claire MONGAURIN, "conjoints". Estiennette BETBEDER "veuve de Sr François DABADIE, Me chirurgien". Jean PINSOLLE, 45 ans, "mort subitement". Catherine DUPRUILH.
Jeanne LAFONT, "ou le Meniche", 40 ans.
Demelle Estiennette LANNES, "veuve de Me Antoine DARLONS, notaire royal, inhumée dans le monument appelé Saubadicq", elle voulut "un ordinaire et un trentenaire de messes et autres douze pendant l'an de son décès et deux messes chantées chaque année à perpétuité le tout pour le repos de son âme et de ses autheurs, savoir le jour et feste de Ste-Catherine d'Alexandrie, 25 novembre et l'autre, le jour de St Jean Baptiste, le 24 juin".
Vital DUVERT, "bourgeois et capitaine de navire et Estiennette de MONGRUER, conjoints: elle voulut un trentenaire pendant l'année de son décès".
Pierre PRIDET, "dit Meno, marinier", et Marie DANCHIL, "conjoints".
Demlle Claire de SALLENAVE, "veuve de Dominique CAULONQUE, bourgeois et capitaine de navire, inhumé dans la sépulture dépendante de la présente maison"; elle voulut "un ordinaire et un trentenaire avec 50 messes basses dans l'église S. Nicolas et autres 50 messes basses dites par les RR. PP. Carmes de Bayonne".
1724
Jacques PEYROUX, "chirurgien", 50 ans; il voulut "12 messes hautes pendant l'année". Marthe DOUSLIEUX, dite Larrugan, 35 ans.
François DUDEZ, "marinier", 65 ans. Jacques LAMOLIATTE. Marie MOMBRUN, 30 ans. Marie CABARRUS, 30 ans; elle voulut que les Sieurs prébendiers de Lalanne "célébrassent à perpétuité chaque année et à tel jour qu'elle décidera un office complet de Matines obsèque et messe chantée avec les Répons ou Libera sur la fosse où elle aura été ensevelie tant pour le repos de son âme que de son mary".
Marie SAUMON, 50 ans. Jeanne DUBECQ. Catherine PUYO.
Alexandre DUPEE, "fils de Mr DUPEE, Juge de Maremne", 8 ans.
Jean-Jacques MIRAMBEAU, "marinier", et Jeanne DANGOU, "conjoints".
Demoiselle Marie Françoise BRUNET, "veuve de Jean Bernard de VEYRES"; elle laissa dix livres de rente annuelle et perpétuitté pour un office complet de matines et laudes auquel assisteront tous les prébendiers, en suite duquel une messe haute avec diacre et sous-diacre et le réponds ou libera, comme aussi une messe basse avec réponds comme dessus, et ce le 5ème jour du mois d'aout".
1725
Catherine LAMOLIATTE, 7 ans. Jean FORESTEY, "boucher", 42 ans.
Catherine DANHIE, 45 ans. Etiennette MAISONNAVE, "veuve de Pascal DUBEC", 50 ans; "elle fit la fondation de deux messes".
Etienne de FOSSECAVE, "greffier en chef de la cour royal de Capbreton"; il laissa 1500 livres "à charge de dire toutes les semaines une messe chantée pour le repos de son âme et de ses parents", plus encore il voulut cent messes et en cas de non exécution, les dittes 1500 livres devaient être données aux pauvres". Etiennette MORA "dite Mamou de Coulau", 72 ans. Marie DUVIGNAU, 37 ans. La nommé BETLOQUE, 60 ans. Gracie BEAUPERE, 28 ans.
Jean DESPINGS, "prêtre et prébendier de Capbreton, vicaire de Labenne, Benoit de Benesse Maremne, enterré dans la sépulture appartenant aux prébendiers", 64 ans, "c'était un ecclésistique recommandable par son humilité et sa douceur".
Etiennette de MONGRUE, "veuve de Sr Vital DUVERT, maitre de navire", 45 ans, elle voulut "un trentenaire pendant l'année de son décès", et laissa "six livres aux plats de la fabrique S. Nicolas à celluy de la confrairie Notre Dame de Pitié et du Purgatoire".
1726
Marie DUVIGNAU, "veuve de Arnaud LAMOLIATTE, officier marinier", elle voulut "une messe chantée chaque mois pendant l'an de son décès".
Marie DUBOUE, "veuve de Jean LAURIETS, matelot", inhumée dans la sépulture de Bestaven, "elle voulut une messe chantée une fois le mois pendant un an et 150 messes basses tant pour le repos de son âme que celle de ses parents décédés qui peuvent en avoir le plus besoin"; elle légua "trente sols au plat étably dans l'église pour les âmes du Purgatoire, et aux autres plats de S. Nicolas, de la confrairie Notre Dame, la lampe et les captifs, à chascun quinze sols".
Catherine GALARD, 84 ans. Pierre CASTETS, "matelot", il mourut "étant sur le point d'entreprendre un long voyage sur mer dans le navire le S. Jean Baptiste qui est dans le port du Passage, commandé par le Sr St Jean du lieu de Biarritz".
1727
Estienne DOUSLIEUX, "officier marinier"; lui et sa femme, Jeanne DANGOU, léguèrent "60 livres pour la lampe du Corpus Christi". Pierre CASENAVE, 26 ans. Marthe NIORTHE, 42 ans, et Dominique LHOSPITAL, conjoints"; ils voulurent "une messe chantée chaque mois". Jouane CLAVIER, 61 ans.
1728
Catherine BALANQUER, 55 ans. Catherine CASTAINGS. Claire SALLENAVE, 73 ans. Pierre BETLOCQ, 40 ans.
1729
Pierre MARCADIEU, 50 ans. Marie de CABARRUS, "ou Marion de Puie", 70 ans, elle fonda un obit. Jean DIRACHY, "du quartier du Bournez", 65 ans.
Etienne LABRUQUERE, 60 ans, "mort après une maladie de 6 mois".
1730
Helene PONS, 70 ans.
Etienne SEIN JEAN ou Charlic, Martin LESVIGNES, Paul DESTEPHEN, Jean RIBEYRE, Jean LESCAR, Jean LABORDE, Arnaud LAFARGUE ou Jouanichon, Antoine CAMPET, et Jean DUMORA de Labenne qui périrent "malheureusement dans une chalouppe, revenant de la pêche de la liche". De ces neufs naufragés, il ne s'en est trouvé que quatre sur le bord de la mer qui ont été inhumez dans la pnte église.
Martin CASTETZ, 65 ans. Marie DUBOUE, "appelée Campiche", 80 ans. Jean DANGOU, 45 ans.
1731
Marie LARTET, 75 ans. Antoine DABADIE, 42 ans.
1732
Jeanne VICOREUX, 56 ans. Marie DOUSSY, 50 ans. Bernardine MOMBRUN, 30 ans. Catherine ..., surnommée "la longue", 90 ans. Jean LACAUSSADE, 35 ans. Jean BATZ, 45 ans. Jean LIBET, 63 ans.
"Un pauvre mendiant nommé Jean mort à Angou au Bournes", 90 ans.
1733
Saubat DANGOU, "décédé presque de mort soudaine", 90 ans. Marie PONS, 70 ans. Mathieu BALANQUER, "officier de marine", 50 ans.
Dominique LACROIX, "Me Chirurgien", 72 ans; "il laissa aux états de la fabrique S. Nicolas de la Confrairie de Nostre Dame du purgatoire et de la lampe chacun 6 livres". Bertrand LACROIX, 60 ans.
Catherine de CABARRUS, 45 ans. Berthélémy LIBET, 25 ans.
1734
Me Estienne de FOSSECAVE, 50 ans et Dlle Elisabeth CHURCQ, "son épouse anglaise qui, depuis quelques années fit abjuration entre les mains de feu Mr l'évêque de La Rochelle de la religion anglicane elle a mené une vie sur-chrétienne et a édifié par la patience que Dieu lui a donnée dans plusieurs épreuves ceux qui l'ont fréquentée. Elle avait une piété éclairée et Dieu lui avait donné un grand amour pour la vérité".
Marie LARTIGUE, 45 ans. Etiennette DUDEES, 60 ans. François DUVERT, 25 ans. Mr Alexandre LAVIELLE. Dlle Catherine BARROS, 60 ans. Etiennette LANNES, 65 ans.
1735
Pierre PRIDET, "matelot", 68 ans.
1736
Catherine CASTETS, 65 ans. Dlle Françoise de FOSSECAVE, 63 ans. Marie MONBRUN, 39 ans.
1737
Gracie CARRERE, 70 ans.
Etiennette BALANQUE, 48 ans, "impotente et paralitique de naissance. Elle a fait profession durant toute sa vie d'une grande piété qu'elle a fait paraître surtout à sa mort. J'ay la confiance qu'elle n'a pas perdu la grace de la régénération qu'elle a reçue au saint baptème et qu'elle jouit de la gloire des bienheureux; ensevelie sur les cendres de sa mère".
Catherine DUVERT, "veuve", 70 ans. Catherine PABAN, 80 ans.
Jeanne MONGRUE, 60 ans. Jeanne Marie DUPLESSIS, 70 ans.
1738
Marie CLAVERIE, 80 ans. Marie LARTIGUE, 40 ans. Barthélémy DABADIE, 40 ans. Jean de VEYRES, "juge de Capbreton". Marie LABORDE. Clarisse BEHOLA.
(Ajouter : Barthelemy DABBADIE, invalide, 70 ans ou environ. Jeanne LARTIGUE, 65 ans. François DARGEAU, 45 ans. Jeanne BALANQUE, 35 ans.)
1739
Jean LAPARADE, 60 ans. Martin CASTETS, 45 ans. Jeanne LALANNES, 41 ans.
Jean EICHER, 16 ans.
1740
Jeanne LAPARADE, 60 ans. Estienne BRUNET, 31 ans. Mons. Etienne de MONGRUER, ancien commissaire de la marine, 75 ans. Jeanne LABORDE, 80 ans. Etienne VIGOREUX, "ancien invalide de marine", 80 ans. Bernard LAVIELLE, 9 ans.
1741
Marie LABEYRIE, 75 ans. Jeanne LANNES, inhumée "dans la tombe de la maison Dangou, 54 ans". Jeanne GUICHENE du Bournes, 60 ans.
1742
Bertrand LABOUHEYNE, "noyé par accident". Jeanne LIBET, 45 ans.
Jean VIGOREUX, 22 ans. Marguerite DUVERT, 56 ans. Marie TICHINERIE, "dite Palure", 30 ans.
1743
Antoine LAPORTE, 80 ans. Marie PETTES, "dite du Resagée", 75 ans. François HYRIBARNE "de la paroisse d'Ossas en Basque", 26 ans.
Alexandre de CABARRUS, "capitaine de navire", 49 ans.
1744
"Demelle Dominique Romaine de VEYRES", épouse à Sr Bernard LARROUTURE "ancien garde du Corps", 34 ans. Jean GARRIGUES, 37 ans. Jean MONBRUN, "ancien capitaine de navire et invalide", 75 ans.
1745
Jean PINSOLLE, "pauvre d'esprit", 38 ans. Martin BRUNET, 70 ans.
Jacques LAMOLIATTE, "sergent ducal", 70 ans.
1746
Jean LESCAR, 72 ans. Jeanne PINSOLLE, 50 ans. Pierre COLET, "cordonnier", 55 ans.
1747
Jeanne LAFOURCADE, 60 ans. Marie de VEYRES, 3 ans.
Bertrand BALANQUE, 52 ans, "prébendier, ordonné prêtre dans la chapelle de l'évêché à Dax le samedi du Quatre Temps de la Pentecôte, 25 mai 1720, son corps repose près du grand autel sous la Lampe. La vie chrétienne innocente et sacrée que mon frère a menée ne laisse envisager sa mort que comme la fin de son exil et le commencement de son bonheur éternel. Le Curé, ni le Vicaire ne s'étant pas trouvés sue les lieux, j'ai fait son enterrement le lendemain de sa mort, mardi de la Semaine Sainte. Mon frère est sorti de ce monde pour aller au ciel". (Paroles d'Etienne BALANQUE, prêtre).
1748
"Demlle Marie de VEYRES, 5 ans". Jeanne LARTIGAU, 60 ans.
1749
Marie DUVIGNAU, 67 ans.
1750
Hélène LAFOURCADE, 90 ans. Catherine DANGOU, 70 ans. "Demle Suzanne SALENAVE", 90 ans. Placide LACHASSE, "agée de 42 ans". Bertrand CASTETS, huittante trois ans. Marie BERNEDE, "femme à Mr LAFON, Capitaine des employés du présent bourg".
1751
Etienne DUVERT, "dit Dangou", 25 ans. Marie CAULONQUE, 21 ans. Catherine SAUMON, 80 ans. Salvat DUVERT, 80 ans.
1752
Jeanne POYDENOT, "veuve de Mr Dominique LACROIX, Me Chirurgien, 90 ans". Marie de NIORTE, "veuve de Bertrand CASTETS de Joanicouton", 80 ans
Claude de CABARRUS, "épouse au Sr Etienne LAHARY, Capitaine".
1648
Laurent DANGOU; Mathieu DOLLISSHARRAGO; Jean DUCOURNEAU, vers le nord, barque; Jean DOROC.
1649
François LAFARGUE, Terre Neuve.
1668
Menjolet SAINT-MARTIN, tué d'un coup de canon; Jean DAILLA, Barre de Bayonne.
1669
Etienne POUILLON, Barre de Bayonne.
1670
Etienne LANNES, Sauvat LANNES, son frère; Pierre CAZAUX; Jean MONGAURIN; Sauvat LIBET; Sauvat BATS; Etienne LISSARAT; Jean DANGOU; Dominique LAMARGOUETTE; Jean le Bon DUVERT, côte de Biarritz sur le navire que commandait Etienne LANNES.
1671
Jean LARRALDE, au Gouf; Jean PAUAN, La Rochelle.
1672
Sauvat LALANNE, "surnommé Boche à Bordeaux, matelot sur vaisseau où Sauvat de GALARD estoit maistre".
1673
Etienne LAFARGUE; Bernard DESPAGNET, "en Terre Neuve"; Mathieu MONGRUER, Jean GAILLARDIE, "sur mer en voyage".
1674
Jean SAUMON, Barthélémy DUMORA, Martin BRUTAILZ, Jean FOSSECAVE, Etienne DUVIGNEAU, Etienne BATAILLER, "sur la côte d'Angleterre"; Sauvat DOROC, "allant aux Indes"; Jean SAUMON, "en Bretagne"; Etienne LAFARGUE, "18 ans", Bertrand LA-CABANNE, "à la pêche avec une chaloupe"; Jean PILON, 14 ans, "allant en Terre Neuve, avec Martin PINSOLLE, capitaine", Sauvat BAYLE "sous-lieutenant", Etienne BRUTAILZ "Capitaine, tués d'un coup de canon le 7 octobre, combattant sur vaisseau de guerre contre navire de guerre espagnol".
1676
Etienne BALANQUER, "28 ans, esclave à Tripoly"; Jean PILON, "16 ans"; Etienne BALANQUER, "dit Baillas, allant en Terre Neuve".
1677
Jean DANGOU; Bertrand LAGAILLARDIE; Sauvat BEAUREGARD; Pierre MAISONNAVE, "à Bordeaux"; Pierre DUVIGNEAU, "Garçon Marinier à Salis, sur navire où estoit maistre Alexandre MONGRUER".
1678
Etienne DUPLESSY, "homme d'armes"; Jean MONGRUER, "retournant de Terreneufve pour Marseille".
1679
Etienne BATAILLER, "13 ans, esclave à Maroc"; Pierre LACABANNE, "contremaître de navire commandé par Alexandre MONGRUER, venant de Salcez en Barbarie"; Dominique LAFARGUE, 22 ans, en voyage"; Joseph DANGOU, "à Marroque en Barbarie".
1680
Bernard DESPAGNET, "tué d'un coup de canon, sur frégate l'Amazone, commandée par Bertrand de CABARRUS, capitaine, dans combat contre un navire Hollandais"; Sauvat CAZAUX, "18 ans"; Dominique DUBOE; Pierre MONGAURIN; Jean LARGUE, "à Ro-chefort".
1681
Pierre NUIT.
1682
Etienne MIRAMBEAU, "tué d'un coup de Mousouet par un corsaire d'Alger, venant de Cadix"; Jean LARTIGUE, Sauvat POUILLON, "maître de navire, venant de Lisbonne, nauvrage sur côte d'Angleterre".
1683
Janicen LAGAILLARDIE, "allant à Terre Neuve"; Sauvat de CASAUNAU, "Capitaine de navire, a péri le 21 mai, allant à Terre Neuve", avec son équipage:
Etienne DUVERT, Sauvat BALANQUE, Pierre PINSOLLE, Vital DESLIEUX, Bernard LAFITTE, Arnaud MARSUIL, Bernard LARRUGANT, Jean PAUAN, Jean LABADIE, "trompette", Etienne LARTIGAU, Laurent SOLET, Etienne BRUNET, Sauvat LAGAILLARDIE, Etienne DOROC, "mariniers", Robert SAINT MARTIN, Pierre LANNES, Barthélémy DESLUX "jeune garçon", Jean DANGOU, Charles TESTEMALE, "valet du Sr de CASAUNAU", en tout vingt marins.
1685
Jean CAULE, "à Cadix"; Guillaume LAHARIE, sur "navire commandé par Jean LAPARADE".
1687
Joseph LARTIGAU, "à Hambourg".
1688
Pierre LAPARADE, "Plymouth, Angleterre"; Sauvat LACABANNE, "Portugal".
1689
Barthélémy CABARRUS; Jean PINSOLLE, "sur mer"; Martin MONGRUE, "Amsterdam".
1691
Bertrand LALANNE, "dit Siston, en voyage sur mer, avec le nommé DUFAU, du vieux Bou-cau".
1692
Gratian DUVERT, "du côté de la Rochelle"; Jean LAFARGUE, "dit Bournois, à Rochefort"; Bernard DESPAGNET, "tué d'un coup de canon, le 18 octobre estant dans la frégate nommée l'Amazone, commandée par le Sieur Bertrand de CABARRUS, capitaine, dans un combat contre un navire hollandais".
1694
Sauvat POUILLON, Louis CHERRIER, "au service du Roy, dans le navire le Jarsé"; Martin PINSOLLE, capitaine de navire, allant à Nantes avec le navire la Marie, qu'il commandait, a esté rencontré, le 20 août, par un corsaire Zélandois, qui l'a pris et dans le combat, PINSOLLE a été tué d'un coup de canon"; Jean LAPARADE, "maître de navire, à Paim-beuf"; Jean LAFITTE, Jean SAUMON, Jean LAVIGNE, "dans un navire du Roy".
1696
Sauvat DULER, "20 ans, ayant eschoué à la côte dans le navire Saint Pierre, commandé par Bernard LAFARGUE".
1697
Jean LAVIGNE, "chirurgien, en Terreneuve"; Sauvat DESTEPHEN, "marinier, en Terre-neuve".
1701
Gratien LARRUGANT "dans la rivière de Nantes"; Jean BALANQUE "maître de navire", Jean DUBOSCQ, "dit Lacome", Nicolas DOUSSY, "le 10 mars au Texel, les trois allant à Amsterdam".
1702
BENGEIGNOT "fils d'un capitaine de navire, et HABAINS, capitaine en second. Les deux corps furent portés, du côté de la mer, à l'entrée de cette paroisse, pour leur donner terre sainte. Un navire de St Jean de Luz s'était battu avec un navire hollandais. Dans ce combat furent tués les deux marins comme le déclara le père de l'un d'eux, le capitaine BENGEIGNOT".
1703
Thomas DANHIL, "dans le vaisseau qui a donné sur cette coste et que commandait Jean FOSSECAVE"; Sauvat DANGOU, "capitaine de navire", Jacques PERRIER, Etienne LAFAURIE, Joseph BRUNET, submergés, vaisseau et équipage; Bernard MONGRUER, "bourgeois de ce lieu"; Antoine DANGOU; Etienne LAFARGUE, "tué d'un coup de canon dans vaisseau armé en course de St Malo".
1704
Jean LARTIGUE, 18 ans, Arnaud DANHIL, en se baignant; Jean LAGAILLARDIE, dans les prisons d'Angleterre.
1706
Bernard BALANQUE, capitaine, 40 ans, Gratian PAVILLES, "son second, 25 ans, rivière de Bordeaux".
1707
Etienne FOSSECAVE, 19 ans, "revenant de la Martinique"; Etienne CABARRUS, capitaine, 50 ans. Etienne CABARRUS, son fils, 18 ans, sur vaisseau coulé à fond", dans navire commandé par Jean LOUBET, du Vieux Boucau, et dit corps ayant esté trouvé sur le rivage à demi déchiré a esté porté au présent lieu"; Etienne MONTAUZER, "à Dunkerque"; Gratine DUVERT, 22 ans, Marie TAUZIA, Bertrand LALANNE, 14 ans, Jeanne LALANNE, "en passant le canal du Boucau, au Gauf", Arnaud CAULONQUE, "du costé de la Rochelle", Martial LAGAILLARDIE, Jean CONDRINE, "à Brest, armée navale". Martin BRUNET, 36 ans; Pierre LAGRAULET, 40 ans, "en païs étranger"; Mathieu MINVIELLE, "dit Semponi, 32 ans, revenant des Iles", Pierre SAUMON, 20 ans, Nantes.
1710
Etienne PUYO, 60 ans, "à Plaisance en Terre Neuve".
1711
Auger DANGOU, 45 ans, Ile de St Domingue; David CABARRUS, 20 ans, Lisbonne.
1712
Dominique LARRODES, "l'aîné", 65 ans, La Rochelle; CAZALIS, le cadet, 36 ans, "tué d'un boulet de canon sur vaisseau venant de Nantes"; Jacques LIBET, 20 ans, "en pays étranger dans le Nord".
1713
Pierre BALANQUE, 26 ans, Rochelle.
1714
Sauvat BALANQUE, capitaine, "périt avec tout son équipage dans la rivière du Texel, venant d'Amsterdam"; Antoine DESPAGNET, 16 ans, "garçon du capitaine"; Nicolas MONGRUER, "du costé du Nord"; Vincent HAUGAS et Jean DUCASSE, "voyage aux Isles"; Alexandre BALANQUE, 52 ans, Amsterdam, pour qui on célébra la "Messe Nre Dame". Pierre LARTIGUE et Pierre LABEQUE, "voyage du Havre"; David FOSSECAVE, "frère du Prieur, a péri dans la nuit du 20 et 21 décembre, se retirant d'un naufrage du côté de Labenne. Son cadavre fut trouvé, le 22 au matin, entre les sables du coté de la Punte, mort de froid et de mauvais temps".
1716
Jean DUVIGNEAU, "maître d'éqipage sur le Licorne, commandée par le capitaine COUPIL", et Jean DUVIGNEAU, "son fils cadet", sur les bans de St Valery-en-Somme.
1717
Bertrand GLAIRACQ, Etienne MAISONNAVE, Arnaud DUSES, Jean DUBECQ, Pierre DUPONT, Bernard DUFAU, 10 juin, "sur chaloupe de MIRAMBEAU, revenant de la pêche de la liche"; Jean LABORDE, "le mary de Poutonne de Roubichine, allant en Hollande avec le Sieur LANNES de la Halle, tombé à la côte à quart de lieu du château de Biscarrosse". Jean MARCADIEU, 20 ans, "fils aîné du bourgeois de la Punte, tombé de son bateau dans la rivière presque vis à vis l'église, venant de faire laisser un poisson à un oiseau".
1718
Jean PINSOLLE, à Bayonne, allant "à bord de son navire".
1719
Etienne GAILLARDIE, capitaine; son fils le cadet, Bertrand COMMARIN, Pierre LESVIGNES, Jean LAFONT, le 2 mars, côtes d'Espagne. Le capitaine enterré dans église Fontarabie; Bernard BARRERE, "barre de Bayonne, tombé du mât du vaisseau que commandait Navarret"; Jean PINSOLLE, 25 ans, "aux Isles".
1720
Jean DESLIX, "à Maran, près la Rochelle"; messe de Confrérie pour lui.
1721
Barthélémy PINSOLLE, Nantes, écrasé dans la gabarre, déchargeant des eaux de vies"; Arnaud LAMOLIATTE, capitaine, "venant des isles de la Martinique, pillé par forbans sur mer, décédé à la Rochelle".
1722
Gérard CANDRESSE, "allant Hollande".
1723
Joseph LANNES, 35 ans, "Iles de l'Amérique".
1724
Georges DARNAUDET, "sorti du Passage, allant Nantes, naufrage sur cottes de Bretagne"; Vital DUVERT, "capitaine d'un vaisseau de Bayonne".
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"COMMENT NOS ANCETRES PORTAIENT LE DEUIL". Durée des deuils :
Deuil de Moyen Age XVIII° siècle |
Son mari 2 ans 1 an
Sa femme 1 an 6 mois
Ses enfants pas de deuil pas de deuil
Ses parents 1 an 6 mois
Ses Grds. parents 1 an 6 mois
Ses Frères et Soeurs 6 mois 3 mois
Ses cousins 2 mois 1 mois
Du Roi 1 an 6 mois
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Au moyen âge, le deuil a des règles excessivement sévères, surtout pour les veuves. Le port des bijoux notamment, est interdit pour tout le monde, pendant toute la durée du deuil.
Il est à observer que, jusqu'à une époque très voisine de la nôtre, on ne porte pas le deuil de ses enfants .
L'ordonnance du 23 juin 1716 réduit de moitié la durée de tous les deuils.
Tout Français était tenu de porter le deuil du roi, dans la même forme que celui d'un père. En 1824, le deuil de Louis XVIII fut encore généralement porté, bien que la loi ne fut plus en vigueur. Tous les fonctionnnaires recurent l'ordre de porter le deuil pendant trente jours après l'assassinat du président Carnot, en 1894. Le Chancelier de France ne portait le deuil en aucun cas, parce qu'il représentait la Justice .
A.Carlier
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C'est la Duchesse de Berry, fille du Régent, une jolie veuve, qui fit diminuer de moitié la durée des deuils.(Cf. Souvenirs de la marquise de Créquy 1710 à 1802)
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23 prairial an XII (1804) Aucune inhumation n'aura lieu dans les églises, temples, synagogues, hopitaux, chapelles publiques et généralement aucun des édifices clos et fermés où les citoyens se réunissent pour la célébration de leur culte ni dans l'enceinte des villes et bourgs.
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