Histoire locale :
Il aura fallu attendre ce 15 mai 2004 pour voir enfin
C'est donc sous un soleil radieux et une température estivale que Michel Henry, président du comité local du sauvetage en mer, les canotiers et leurs épouses, quelques canotiers en herbe, ont accueilli les invités à l'inauguration du siège.
Outre le député maire Jean-Pierre Dufau, président du SIVOM, on relevait la présence de Pierre Dussain, maire d'Hossegor, Jean Jacques Anglade adjoint au maire de Capbreton, des représentants du commandant de gendarmerie et du sémaphore de Messanges, du capitaine Mondon pour les CRS, de Gérard Fleury dûment mandaté par Claude Jaunin directrice du SIVOM (excusée), de Bernard Labatut responsable des services portuaires, et de Philippe Bouvet président de l'UNPC. A noter aussi la présence de « collègues » de Saint Jean de Luz.
Une fois tout ce monde sagement rassemblé, le président Henry se lance dans un rappel historique de la station de sauvetage de Capbreton, avant de remercier tous ceux qui ont ?uvré pour qu'un tel jour arrive.
Il cède ensuite la parole au député maire qui abonde dans son sens, précisant s'il le fallait que l'existence du port , l'unique port des Landes, ne pouvait se concevoir sans une station de sauvetage, d'où la volonté des édiles de l'équiper d'un local digne de leur mission. A la fin de son intervention, Jean Pierre Dufau se voit offrir un magnifique cadre où la vedette de sauvetage ? le « Saint-Nicolas » ? montre son aptitude à franchir les grosses vagues.
Jean Pierre Dufau et le Saint-Nicolas en action
Le président Michel Henry invite alors l'assistance à partager le verre de l'amitié. Pendant ce temps, les canotiers s'affairent autour du barbecue et de l'incontournable plancha, pour permettre à ceux qui le désirent de prolonger l'événement en se restaurant. C'est justement ce moment que choisit le maire de Seignosse Ladislas de Hoyos, par l'odeur alléché, et jusque là aux abonnés absents pour faire irruption et venir cautionner par sa présence tout l'intérêt accordé par le SIVOM à
Philippe Bouvet et Ladislas de Hoyos
La mine réjouie de nos deux convives atteste de la parfaite organisation de cette journée. Choisir une date où le soleil répond présent, des ventrèches ruisselant juste ce qu'il faut de gras pour ne pas être sèches, des chipolatas « al dente », des mergez suffisamment arrogantes pour justifier la lampée de rosé. Le tout préparé et servi par une équipe de bons copains, sous l'?il paternel d'un président respirant une entière confiance dans ses bénévoles qui ont pour nom : Jean Marc Barrère, Patrick Billy, Sylvain Castes, Dominique Contis, Philippe Dassé, Fabrice Dumont, Franck Lhospital, Jean Pierre Vignolles, David et Sébastien Wadoux.
Les épouses participent activement à la bonne ambiance qui règne dans ce groupe faisant fi de tous les aléas liés à leur investissement pour cette noble cause. Au delà des risques encourus, elles manifestent soutien et réconfort quand cela s'avère nécessaire afin de préserver l'esprit de corps dont le groupe a besoin pour pérenniser sa propre existence et par la même son action.
On ne peut relater cette journée sans parler d'un élément majeur, à savoir la vedette « Saint-Nicolas », stationnée à deux pas du nouveau local, prête à intervenir, mais coulant un repos bien mérité pendant toutes ces agapes. Elle sera sollicitée pour la traditionnelle photo de famille avec « son équipage » masculin, mais aussi ses plus fidèles supportrices, les épouses des canotiers.
La fête ne peut être complète sans la traditionnelle sortie en mer, qui réunit pendant quelques instants hommes, femmes, enfants, sur le pont du Saint Bernard de la mer. Encore faut-il que l'océan et le ciel le permettent. Mais ce 15 mai 2004, tous les ingrédients sont là pour faire de ce jour une journée mémorable, et rendre un vibrant hommage à nos braves sauveteurs.
Jean Lartigue
QUELQUES TEMPS FORTS DE LA JOURNÉE